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REPowerEU a redéfini, le 18 mai dernier, la stratégie et les mécanismes de solidarité énergétique à moyen terme. Mais la détérioration des relations avec la Russie fait maintenant peser des risques de court terme. La compensation des importations de GNL (gaz naturel liquéfié) ne suffirait pas. En cas d’interruption totale des livraisons russes, lors d’un hiver moyen, la consommation devrait baisser de 15 % par rapport à la demande des 3 dernières années.
La Commission a donc adopté le 20 juillet deux éléments essentiels: une proposition de règlement et un plan d’action.
D’une part, elle soumet à l’approbation du Conseil (et non du Parlement) un nouveau règlement sur la coordination des mesures de réduction de la demande de gaz, qui assignerait à tous les États un objectif de réduction de 15 % entre le 1er août 2022 et le 31 mars 2023. Il donnerait pouvoir à la Commission de coordonner, en cas de risque important de pénurie/ demande exceptionnellement élevée, un dispositif d’"alerte de l'Union" obligeant tous les États membres à réduire ensemble leur demande en gaz.
De son côté, le nouveau plan d’action repose sur trois principes: substitution (des ressources), solidarité (entre Etats), économies (de la part de tous). La Commission propose de réduire le chauffage et la climatisation dans les bâtiments détenus ou exploités par les autorités publiques, mais aussi dans les centres commerciaux, les bureaux et les espaces publics. La Commission invite instamment les États membres à lancer des campagnes de sensibilisation du public afin de promouvoir ces économies à grande échelle, et à appliquer les gestes individuels prônés par son plan européen "Économiser l'énergie du 18 mai dernier.
Estimant essentielle la moitié du gaz consommé dans le secteur électrique, la Commission veut donner la priorité aux énergies renouvelables et propres. Si elles ne suffisent pas, elle reconnait la possibilité de recourir de façon temporaire aux centrales au charbon/lignite. Elle est également prête à assouplir ses règles de respect de l’environnement (dérogations aux limites d’émissions de certains polluants). Elle autorisera les régimes d’aide d’État pour les surcoûts de cette transition dans les secteurs critiques. Pour les industries proposant de réduire leur consommation, elle recommande aux États de lancer à plusieurs des mécanismes d’enchères ou des appels d’offres pour compenser.
Enfin, la Commission européenne propose des critères communs pour aider les États membres à classer clients et installations les plus critiques : les secteurs nécessaires au bon fonctionnement de la société (la santé, l'alimentation, la sûreté et la sécurité, les raffineries, la défense, et les services environnementaux); le caractère transfrontalier des chaînes d'approvisionnement (enjeu pour plusieurs États membres); le caractère "substituable" du combustible utilisé pour la production; le risque de dégâts sur les installations industrielles.
Après des débats intenses, le Conseil des ministres de l’UE a validé, lors du Conseil extraordinaire de l’Énergie du 26 juillet, le principe de l’objectif de réduction de la consommation de gaz de 15% d’ici le 31 mars 2023, mais il sera indicatif et non obligatoire pour les Etats (sauf cas d’alerte majeure), et assorti de plusieurs exemptions (Etats baltes, Etats insulaires ou n’ayant pas de capacité d’exportation).
A noter que la maintenance du gazoduc Nord Stream 1 entre la Russie et l’Allemagne s’est achevée comme convenu le 21 juillet et, que les flux de gaz ont repris, partiellement, vers l’Ouest du continent européen.
Le communiqué de presse de la Commission du 20 juillet "Save Gas for a Safe Winter"
L'initiative de la Commission européenne a vocation à faire de l'UE un acteur de premier plan dans la nouvelle vague d’innovation et de start-ups à fort contenu technologique (deep tech). La politique de l’innovation est un secteur clé de l’UE qui, ces dernières années, a multiplié les initiatives dans ce domaine avec la création de l'Espace européen de la recherche (EER), de l'Institut européen d'innovation et de technologie (EIT) et plus récemment celle du volet "Conseil européen de l'innovation" au sein du programme Horizon Europe.
La nouvelle feuille de route de la Commission s’appuie sur les travaux de l'EER. Elle vise à mettre à profit le marché unique et la double transition numérique et écologique pour stimuler l’innovation afin qu'elle bénéficie à l'ensemble de l'économie européenne. La vague d'innovation devrait permettre à l'UE de mettre sur le marché de nouvelles technologies dans le but de répondre aux grands enjeux sociétaux.
Le nouveau programme d’innovation prévoit 25 actions spécifiques dans cinq domaines:
- Encourager les investisseurs publics et privés à financer les entreprises en expansion (scale-ups);
- Favoriser l'innovation au moyen d'espaces d'expérimentation et de marchés publics;
- Accélérer et renforcer l'innovation dans des écosystèmes européens d'innovation partout dans l'UE;
- Attirer les talents deep tech;
- Améliorer les outils d'élaboration des politiques.
L’UE poursuit ainsi plusieurs objectifs. Elle souhaite faciliter l’accès au financement pour les start-ups et les scale-ups et s'engage à améliorer les conditions applicables pour que les innovateurs puissent expérimenter de nouvelles idées. Cela passe notamment par des dispositifs d’expérimentations appelés "bacs à sable réglementaires" permettant de déroger à certaines règles. La Commission souhaite également créer des "vallées de l'innovation deep tech" afin de mettre en lien les différents acteurs de l'innovation en Europe. L'UE prévoit ainsi d'aider les Etats Membres et les régions à soutenir des projets d'innovation à caractère interrégional. Afin d'attirer et de retenir les talents deep tech en Europe, l'UE souhaite former un million de personnes dans le domaine. Enfin, une clarification des données et indicateurs du cadre d'action devrait être opérée. La Commission envisage d'inclure dans le cadre des aides d'Etat pour la recherche et l'innovation une nouvelle règle permettant aux autorités publiques de soutenir la construction et la modernisation des infrastructures d'essai et d'expérimentation.
Les 25 actions (propositions de réglementations, documents d'orientation, lancement d'initiatives, etc.) seront proposées par la Commission européenne entre la fin 2022 et le début 2024.
Dans le cadre de la semaine des PME, les candidats sont invités à rédiger un texte de maximum 2 500 mots en anglais, et à l’envoyer en ligne avant le 26 septembre prochain.
Le thème choisi pour cette édition 2022 est: "Nos économies européennes sont fortement dépendantes des énergies fossiles. Comment les futurs jeunes entrepreneurs peuvent-ils ou peuvent-elles contribuer à une économie plus durable ?"
Un jury présélectionnera les trois finalistes qui seront invités à l’évènement annuel organisé à Bruxelles en novembre pour les PMEs. Un vote les départagera ensuite.
Ce concours existe depuis 2016. Il vise à faire contribuer les jeunes aux débats d’idées sur l’entreprise, et à promouvoir l’entreprenariat comme une opportunité de carrière.
- Soutien à la mise en œuvre du Label du patrimoine européen – Dépôt des candidatures le 5 octobre 2022 à 17h (Réf. CREA-CULT-2022-EU-HERITAGE-LABEL, ouvert le 30 juin 2022).
- Soutien à la mise en œuvre du Label du patrimoine européen – Dépôt des candidatures le 5 octobre 2022 à 17h (Réf. CREA-CULT-2022-EU-HERITAGE-LABEL, ouvert le 30 juin 2022).
- 3 appels à projets pour le Prix européen du sport #BeInclusive – Dépôt des candidatures le 29 septembre 2022 à 17h (Réf. ERASMUS-SPORT-2022-BEINCLUSIVE-SPORT-AWARDS, ouverts le 29 juin 2022).
- 3 appels à projets pour le Prix européen du sport #BeInclusive – Dépôt des candidatures le 29 septembre 2022 à 17h (Réf. ERASMUS-SPORT-2022-BEINCLUSIVE-SPORT-AWARDS, ouverts le 29 juin 2022).
- Prix européen pour les villes accessibles 2023 – Dépôt des candidatures le 8 septembre 2022 23h59 (ouvert le 13 juin 2022).
- Prix européen pour les villes accessibles 2023 – Dépôt des candidatures le 8 septembre 2022 23h59 (ouvert le 13 juin 2022).