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Région Nouvelle-Aquitaine
Christophe Rouillon, Nora Mebarek, Alain Rousset, Christophe Clergeau, Isabelle Boudineau © Région Nouvelle-Aquitaine

Une centaine de personnes – dont plusieurs eurodéputés et des membres de leurs équipes, des fonctionnaires de la Commission et du Comité européen des Régions, ainsi que des représentants d’autres régions européennes, de réseaux, d’associations ou de lobbys bruxellois – ont participé à la cérémonie de vœux organisée dans les locaux de la représentation de la Région à Bruxelles. Pour ce déplacement, Alain Rousset était accompagné d’Isabelle Boudineau, conseillère régionale déléguée à l’Europe et membre du Comité européen des Régions. 

Tout au long de son intervention, Alain Rousset a rappelé l’engagement de la Région pour la transition écologique, fil rouge de son déplacement bruxellois. Après avoir rendu un hommage appuyé à Jacques Delors, il a notamment souligné l’engagement de la Région pour réindustrialiser le territoire. "La créativité nait de la base, pas à Versailles", s’est-il exclamé, en revenant sur l’importance d’accompagner les start-ups, PME et ETI. A ce titre, il a appelé l’UE à développer des "fonds souveraineté" pour accompagner les projets industriels risqués. Il est également revenu sur la crise que traverse le secteur agricole, insistant sur la question centrale des revenus des agriculteurs. Enfin, il a clôturé son discours en rappelant l’importance des crédits européens gérés par les Régions en France. En Nouvelle-Aquitaine, ce sont 200.000 projets financés par l’Europe pour la période 14-20.

Alain Rousset a en outre pu échanger avec le Professeur Carlo Secchi, Coordonnateur européen du Corridor atlantique. Ce dernier était accompagné de plusieurs représentants de la DG MOVE de la Commission européenne dont Eddy Liégeois, Directeur Investissement, Transport innovant et durable. A cette occasion, le président de la Nouvelle-Aquitaine a évoqué l’état d’avancement du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) et demandé à la Commission de poursuivre son soutien financier. La Commission a rappelé que sa priorité politique était les sections transfrontalières, donc la branche du GPSO vers Dax puis l’Espagne, et que la date actuellement envisagée pour la mise en service de Bordeaux-Dax, en 2037, devrait impérativement être rapprochée. Carlo Secchi a par ailleurs souligné l’importance du Corridor Atlantique pour le report modal du fret de la route vers le rail. Concernant les financements, la Commission s’attend à une énorme pression sur le dernier grand appel à projets du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE) de la période 2021-2027, qui clôturait ce 30 janvier. 

Enfin, Alain Rousset, en tant que Président de région mais également au titre de sa présidence du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, s’est entretenu avec le Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius. Les enjeux liés au changement climatique et à son impact direct sur la ressource en eau ont ainsi été au cœur des échanges. L’occasion d’évoquer la feuille de route régionale Néoterra, qui a retenu toute l’attention du Commissaire. Ce dernier doit présenter d’ici quelques semaines une communication sur la résilience dans le domaine de l’eau, qui vise à préparer le travail de la prochaine Commission européenne. Enfin, Alain Rousset a proposé au Commissaire de développer dans les régions européennes des "démonstrateurs de la transition écologique", citant pour la Nouvelle-Aquitaine le fleuve Charente et le Marais-Poitevin.

Afin de promouvoir les programmes Interreg, le Pôle Europe et International de la Région Nouvelle-Aquitaine accueille dans sa Direction de la Coopération des volontaires IVY. Pendant 6 mois, leur mission est d’effectuer la communication en lien avec les programmes Interreg POCTEFA et Espace Atlantique, dont la Région est Autorité nationale, ainsi que Interreg Europe et SUDOE. 

Depuis son lancement en 2017, le programme IVY permet à de nombreux jeunes de participer en tant que volontaires à des programmes ou à des projets qui soutiennent la coopération dans divers domaines : environnement, éducation, recherche, santé, transport, énergie durable, ... Ces projets sont financés par les programmes Interreg dans le cadre de la politique régionale de l'Union européenne.

Les volontaires Interreg sont des jeunes de l'UE et des pays voisins qui partagent une passion pour la coopération. Au total, le dispositif compte une cinquantaine de pays participants, les jeunes originaires de l’un de ces pays étant donc éligibles pour participer au programme. Ils sont recrutés selon leurs origines culturelles, leurs compétences, leurs expériences et leurs intérêts.

Zone dans laquelle faire son volontariat Interreg
Carte IVY © Union européenne - Interreg Volunteer Youth

Accueillis par des programmes ou des projets Interreg, les volontaires IVY peuvent choisir entre deux voies de volontariat pour apporter leur soutien :

  • Reporters Interreg : Ils aident à mettre en lumière les résultats des programmes Interreg.
  • Partenaires de projet Interreg : Ils contribuent à la mise en œuvre des projets auprès des bénéficiaires. Ils apportent ainsi leurs nombreuses compétences et intérêts dans les domaines thématiques respectifs requis par les organisations hôtes.

 

 Tout en aidant leur organisation d'accueil, les volontaires peuvent acquérir de nouvelles compétences dans le domaine des projets de coopération européenne, ce qui favorise leur développement personnel au cours de cette expérience unique.

Chaque organisation d'accueil peut accueillir un volontaire pour une période de 2 à 6 mois, à plusieurs reprises. Le processus de sélection est rapide et les candidatures sont reçues au fur et à mesure, il n'y a pas de date limite pour postuler.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

Interreg Volunteer Youth (IVY)

Objectifs

Au travers cet appel à projet, le FEDER accompagne les actions issues des études préalables plan plage ou aménagement durable des stations qui visent à :

  • Assurer la sécurité des sites et la protection des personnes, intégrant les risques de baignade et d’incendie ;
  • Prendre en compte les risques littoraux ; 
  • Préserver la qualité environnementale, rechercher le moindre impact sur les processus hydro sédimentaires et restaurer les milieux, les habitats et les paysages ;
  • Assurer l’accueil de tous les publics ;
  • Développer et encourager les modes de déplacements doux d’accès aux plages, mettre en place des solutions alternatives à la voiture et améliorer la connaissance de la fréquentation des sites pour mieux la gérer, la canaliser voire la reporter ;
  • Renforcer la gestion environnementale sur les plages et leurs abords ;
  • Prendre en compte tous les usages (baignade, promenade, pêche à pied, surf, nautisme) pour limiter les conflits.
     

Types d'actions éligibles

Les porteurs de projets qui soumettront leurs projets devront impérativement avoir mené une étude préalable Plan Plage (aménagement durable des plages) ou en élaborer une, et/ou s’inscrire dans le programme d’actions d’une étude aménagement durable des stations.
Seront alors éligibles des actions visant à :

  • Renaturer, végétaliser, désimperméabiliser les espaces délaissés, menacés et/ou fragilisés par le risque ;
  • Installer des équipements mobiles, réversibles compatibles avec la gestion du risque, l’accueil du public et la sécurité des personnes ;
  • Canaliser les flux vers et sur les accès aux plages, mettre en défens les espaces naturels ;
  • Favoriser et développer les mobilités douces ;
  • Relocaliser les équipements et les aménagements soumis aux risques et compatibles avec les enjeux environnementaux.