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Women TechEU – Dépôt des candidatures le 10 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIE-2021-SCALEUP-01-03 – Ouvert le 13 juillet 2021)
Renforcer les écosystèmes des technologies "deep tech" – Dépôt des candidatures le 10 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIE-2021-SCALEUP-01-02 – Ouvert le 13 juillet 2021)
Développer les écosystèmes d'accélération – Dépôt des candidatures le 10 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIE-2021-SCALEUP-01-01 – Ouvert le 13 juillet 2021)
Action préparatoire à la mise en place de programmes conjoints entre les acteurs des écosystèmes d'innovation – Dépôt des candidatures le 26 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIE-2021-CONNECT-01-01 – Ouvert le 06 juillet 2021)
Renforcer les capacités en matière de marchés publics de l'innovation – Dépôt des candidatures le 26 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIE-2021-CONNECT-01-02 – Ouvert le 06 juillet 2021)
Coopération avec l'EEN – Dépôt des candidatures le 06 janvier 2022 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIC-2021-EEN-01-01– Ouvert le 1er juillet 2021)
Co-création avec les acheteurs publics et privés d'innovations – Dépôt des candidatures le 28 octobre 2021 à 17h00 (Réf. HORIZON-EIC-2021-PUBLICBUY-01-01– Ouvert le 1er juillet 2021)
Détachement de travailleurs – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-POW-01 – Ouvert le 13 juillet 2021)
Programme de mobilité ciblée de l’Eures (TMS) – Dépôt des candidatures le 28 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-EURES-TMS-01 – Ouvert le 15 juillet 2021)
Coopération EURES pays non membres de l'UE – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-EEA – Ouvert le 08 juillet 2021)
EURES Social Partner Cooperation – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-SOCP– Ouvert le 08 juillet 2021)
EURES Cross Border Partnerships – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-ECP – Ouvert le 08 juillet 2021)
Détachement de travailleurs – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-POW-01 – Ouvert le 13 juillet 2021)
Programme de mobilité ciblée de l’Eures (TMS) – Dépôt des candidatures le 28 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-EURES-TMS-01 – Ouvert le 15 juillet 2021)
Coopération EURES pays non membres de l'UE – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-EEA – Ouvert le 08 juillet 2021)
EURES Social Partner Cooperation – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-SOCP– Ouvert le 08 juillet 2021)
EURES Cross Border Partnerships – Dépôt des candidatures le 30 septembre 2021 à 17h00 (Réf. ESF-2021-CBC-ECP – Ouvert le 08 juillet 2021)
Dans son introduction, Marek Wozniak, Président de la Région Wielkopolska, a souligné l’importance d’impliquer les régions dans les plans de relance étant donné leur proximité avec les citoyens et leur expérience des fonds européens. Il a rappelé que le plan polonais était toujours en attente de validation par la Commission européenne.
Pour Elisa Ferreira, la crise a eu un impact territorial fort et des changements sont toujours en cours. Pour y répondre, la Commission a agi sur plusieurs plans: davantage de flexibilités ont été rendues possibles en termes d’aides d’Etat; les crédits restant de la politique de cohésion 2014-2020 ont pu être réorientés vers des actions en matière de santé et en faveur des PME, notamment, avec les mesures législatives "CRII" (Coronavirus Response Investment Initiative); un grand plan de relance a été adopté grâce à la capacité de l’UE d’emprunter sur les marchés financiers, ce qui a donné naissance à la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) ainsi qu’à l’initiative REACT-EU, qui abonde la politique de cohésion.
La valeur du niveau régional réside, selon la Commissaire, dans ce que les régions peuvent apporter à une relance durable, ainsi que dans leur capacité à atteindre les partenaires locaux. Elisa Ferreira a insisté sur la nécessité d’un développement équilibré des territoires, en rappelant que la convergence des régions dans l’UE s’est arrêtée en 2008 et que depuis, la croissance se concentre dans les grands centres urbains. Dans le cadre de la relance, de nombreuses actions sont nécessaires aux niveaux régional et local, pour les énergies renouvelables, le recyclage, la mobilité ou encore l’efficacité énergétique.
Lors de son intervention, Isabelle Boudineau, Conseillère régionale déléguée à l'Europe et aux coopérations européennes de la Nouvelle-Aquitaine, a félicité la Commission pour la mise en place d’un plan de relance fondé sur une mutualisation de la dette européenne et un emprunt commun. Regrettant la gestion de ce plan (FRR) en France, qui posera des problèmes de répartition des fonds avec REACT-EU, elle a également déploré le manque de communication de l’Etat sur la provenance – européenne – de ces crédits. 211 millions € devraient être attribués à la Nouvelle-Aquitaine au titre de REACT-EU et Isabelle Boudineau a assuré à Elisa Ferreira que tout serait consommé, malgré un manque de souplesse certain de la Commission quant au soutien à la mobilité propre, par exemple. Au sujet des négociations en cours sur les programmes 2021-2027 de la politique de cohésion, la conseillère régionale déléguée a rappelé l’importance de soutenir les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) avec les fonds.
En réaction aux interventions, Elisa Ferreira a indiqué que la Commission avait essayé de faire en sorte que les gouvernements centraux tiennent compte des régions dans les plans de relance. Elle a également reconnu que, dans la précipitation, les Etats membres ont pu oublier de mentionner le rôle de l’Europe dans leur communication.
A Hendaye, le Coordonnateur européen du Corridor Atlantique, Carlo Secchi, a souligné que le rail était le mode de transport le plus écologique. Présentant le Corridor, il a insisté sur l’importance des connexions ferroviaires transfrontalières, Hendaye étant un point symbolique en matière d’interopérabilité. Quant au projet espagnol de "Y basque", le Professeur Secchi a indiqué que les lignes nouvelles seraient terminées d’ici fin 2030, conformément au règlement RTE-T.
Le maire d’Hendaye, ainsi que des représentants des gouvernements espagnol et basque, mais aussi de la SNCF ont également pris la parole. Pour la Nouvelle-Aquitaine, Mathieu Bergé, Conseiller régional délégué à la coopération territoriale européenne, à l'Eurorégion, aux ports et aéroports, a relevé l’importance du transport interurbain pour créer une véritable eurocité transfrontalière, en citant le travail en cours pour créer un RER basque transfrontalier. Il a par ailleurs regretté que tous les obstacles à l’homologation des TER pour aller d’Hendaye à Irun ne soit pas encore levés, sujet qui a fait l’objet d’un projet B-Solutions. Enfin, il a abondé dans le sens du Professeur Secchi en signalant qu’un projet coordonné par l’Eurorégion sur la gare d’Hendaye était soutenu par des financements complémentaires de la Région, de la Communauté d’Agglomération Pays Basque et de l’Europe, via le POCTEFA.
A Bordeaux, le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine a remercié l’Europe de son soutien pour investir dans les infrastructures, y compris pour le projet Pau-Canfranc-Saragosse. Alain Rousset a rappelé son engagement aux côtés de l’UE pour une deuxième ligne ferroviaire au Sud de Bordeaux, qu’il juge indispensable, d’autant que la grande vitesse arrivera prochainement côté espagnol. Selon lui, seules les LGV peuvent permettre de réduire le trafic routier de voyageurs et de marchandises, notamment en dégageant les lignes ferroviaires existantes. Face à l’encombrement de l’agglomération bordelaise, le président soutient le projet de RER métropolitain aux côtés de Bordeaux Métropole, qui permettra par exemple de relier Cenon à Pessac Universités en 17 minutes, contre 50 minutes en tramway. Enfin, Alain Rousset a mentionné la création du Ferrocampus, pour lutter contre le retard technologique dans le ferroviaire, qui handicape la régularité des trains.
Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole, a également argumenté en faveur du RER métropolitain, un projet qui offrira des alternatives de transport dans la troisième ville la plus embouteillée de France. Pour lui, le train est un moyen de transport essentiel.
Concluant cette journée, Herald Ruijters, Directeur de l’investissement, du transport innovant et durable, à la DG MOVE de la Commission européenne a accentué le fait que les investissements dans les infrastructures doivent se faire main dans la main entre les niveaux local, régional, national et européen. Il a affirmé qu’il y aurait une LGV vers le Sud de Bordeaux, la France ne pouvant pas l’éviter alors que le Portugal et l’Espagne investissent. La Commission européenne proposera une version révisée du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) à la fin de l’année.