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Organisé chaque année par le Réseau Associatif pour le Développement et la Solidarité Internationale de Nouvelle-Aquitaine (RADSI N-A), qui regroupe une cinquantaine d’associations d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale en Nouvelle-Aquitaine, le projet Exp’Ose est un exemple de sensibilisation grand public à ces enjeux.

Exp’Ose est un concours d'éloquence visant à sensibiliser les jeunes aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'Agenda 2030 adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies. Ouvert aux élèves de lycées professionnels, agricoles et de Maisons familiales et rurales en Nouvelle-Aquitaine, accompagnés par des associations sélectionnées, ce projet facilite le lien entre le tissu associatif local et les acteurs éducatifs. Il offre également un espace de discussion qui permet aux jeunes d’exprimer leurs réflexions et aspirations sur les enjeux mondiaux, en les accompagnant à travers des ateliers pour développer leurs discours avant leurs prises de parole.

Le projet est soutenu par de nombreux partenaires dont la Région Nouvelle-Aquitaine et la Commission européenne via un financement Erasmus+. Chaque année, il favorise la prise de conscience citoyenne d’au moins 600 jeunes, leur pouvoir d'agir et leur engagement à contribuer à un monde plus solidaire et durable.

Quelques lauréats du concours ont ainsi remporté un programme de visite à Bruxelles. Ceux-ci ont entamé ce tour d’horizon des questions européennes par la visite du "Parlementarium" au Parlement, un espace ludique et pédagogique décrivant le rôle des institutions, les différentes étapes de la construction européenne et les actions de l’Union européenne pour relever les défis de demain. 

Le Bureau de la Région les a ensuite reçus pour échanger sur son rôle de représentation d’intérêts néo-aquitains auprès des institutions européennes, avant de les accompagner au Parlement. Le groupe a ainsi eu le privilège d’être invité par le Conseiller régional et député européen Éric Sargiacomo à assister à une commission parlementaire sur l’Agriculture. 

Celui-ci les a ensuite reçus pour échanger avec eux sur le rôle et les activités des parlementaires européens, en particulier sur les questions agricoles (futur de la Politique Agricole Commune, renouvellement des générations d’agriculteurs, adaptation et résilience des changements climatiques qui s’opèrent sur les territoires et santé animale). S’adressant aux lauréats, M. Sargiacomo a souligné l’impact des décisions européennes sur le monde agricole, en insistant sur le fait qu’"Une partie de leur avenir se jouait ici [au niveau européen]" et qu’il se montrait attentif aux moyens donnés pour soutenir l’installation des jeunes agriculteurs, qui sont les plus exposés aux aléas climatiques, économiques et financiers.  

Les lauréats ont aussi pu parfaire leurs connaissances en se rendant à la Maison de l’histoire européenne le lendemain. 

Concours d’éloquence Exp’OSE  

Appel à participation 2025-2026 
 

En propos liminaire, la Présidente de la Commission européenne (CE) souligne qu'une nouvelle Europe doit émerger "dans un monde où nombre de grandes puissances adoptent une attitude ambiguë à l'égard de l'Europe, lorsqu'elles ne lui sont pas ouvertement hostiles". Elle en appelle à une Europe qui doit se battre pour son intégrité, sa liberté, son indépendance et pour la paix.

Sur l’Ukraine, la présidente appelle à ce que la guerre se termine par une paix juste et durable. En attendant, elle annonce l'élaboration d’un 19ème paquet de sanctions contre la Russie et travailler sur les moyens d’arrêter les importations de combustibles fossiles et les possibilités d’utiliser les avoirs russes gelés. La CE proposera un programme "Avantage militaire qualitatif" qui soutiendra les investissements ukrainiens et la création d’une "alliance des drones".

Sur la défense, le plan "Préparation à l'horizon 2030" pourrait mobiliser jusqu'à 800 Mrds € d'investissements dont le programme SAFE. Concernant les tensions sur l’Est européen, la CE propose d’investir dans le soutien "Eastern Flank Watch" (surveillance spatiale en temps réel). Affirmant que "L'Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire", la Présidente annonce la sortie prochaine d’une feuille de route afin de lancer de nouveaux projets communs ainsi qu’un Semestre européen de la défense.

Concernant la situation dans la bande de Gaza, tout en critiquant le Hamas, et demandant la libération des otages, la CE proposera un train de mesures visant à suspendre son soutien bilatéral à Israël, des sanctions à l'encontre des ministres extrémistes et des colons violents et la suspension partielle de l'accord d'association commerciale, ainsi qu’un instrument spécifique pour la reconstruction de Gaza.

En termes de compétitivité, la présidente souhaite voir prospérer l’Europe, son marché unique, et son économie sociale de marché. Elle propose ainsi d’investir "massivement dans le numérique et les technologies propres".

Il s’agira de s’attaquer aux principaux obstacles recensés dans le rapport Draghi, une démarche commencée avec le train de mesures "omnibus" pour la simplification afin de réduire les coûts administratifs pour les entreprises. Des mesures similaires sont prévues pour la mobilité militaire et le numérique. La CE s'alliera aussi aux investisseurs privés pour mettre en place un Fonds "Scale-up Europe". Elle sortira également "une feuille de route pour le marché unique" d’ici à 2028 traitant des capitaux, des services, de l'énergie, des télécommunications, du 28ème régime et de la liberté en matière de connaissance et d'innovation en insistant sur l’IA.

Pour contrer les obstacles à la mise en œuvre du pacte pour une industrie propre, la CE proposera des marchés pilotes et lancera "Battery Booster" qui permettra de mobiliser 1,8 Mrd € de fonds propres pour stimuler la production en Europe. Afin de renforcer la primauté industrielle européenne des technologies propres, la CE devrait introduire un critère "made in Europe" dans les marchés publics, créer une économie "véritablement circulaire", et un acte législatif pour l'accélération de l'activité industrielle en faveur des secteurs et technologies clés.

Au niveau social, la CE proposera un règlement pour des emplois de qualité, et adoptera une stratégie européenne ambitieuse de lutte contre la pauvreté pour son éradication d'ici à 2050. Cette stratégie sera composée d’une série de mesures sur le "coût de la vie". Par exemple, sur l’énergie, en produisant davantage d'énergies renouvelables locales, tout en maintenant le nucléaire comme source de base, et en modernisant les infrastructures et interconnexions ("Autoroutes de l’énergie"). Sur le logement, dont les prix ont augmenté de plus de 20% depuis 2015, et les permis de construire qui ont diminué de plus de 20% en cinq ans, la CE révisera les règles en matière d'aides d'État et lancera une initiative juridique sur les locations de courte durée. Un premier sommet de l'UE sur le logement sera organisé.

Une nouvelle initiative relative aux voitures abordables et de petite taille européennes verra le jour. Sur l’alimentation, la CE analysera la mise en œuvre de la législation relative aux pratiques commerciales déloyales et renforcera le budget de promotion afin de lancer une nouvelle campagne "Acheter des denrées alimentaires européennes".

Ursula von der Leyen estime que l’accord commercial avec les Etats-Unis "apporte une stabilité cruciale […] en cette période de grave insécurité mondiale". Elle invite toutefois à redoubler d'efforts en matière de partenariats citant le Mexique, le Mercosur et l'Inde.  

Sur la recherche, la Commission a annoncé un paquet "Choisir Europe" de 500 M€ afin d'attirer et de retenir les meilleurs scientifiques et chercheurs, et l’Union dirigera une nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire.

Face aux menaces qui pèsent sur le respect de l’état de droit, l’information et la démocratie, la présidente annonce mettre sur pied un nouveau Centre européen pour la résilience démocratique ainsi qu’un nouveau programme consacré à la résilience médiatique. Elle prévoit d’élaborer des restrictions d’accès aux médias sociaux pour les mineurs sur le modèle australien.

En matière de migration, elle espère un accord sur le système européen commun de retour et sur un nouveau régime de sanctions ciblant les avoirs des passeurs et trafiquants d'êtres humains.

Sur les effets du changement climatique et la résilience, Ursula von der Leyen annonce vouloir radicalement intensifier les efforts en optant pour des solutions fondées sur la nature tout en se donnant les moyens de réagir.  Sera ainsi créée une nouvelle plateforme européenne de lutte contre les incendies, basée à Chypre.

Enfin, sur les questions institutionnelles, la présidente s’est prononcée en soutien du droit d'initiative du Parlement européen, et au passage à la majorité qualifiée dans certains domaines, dont la politique étrangère.
 

Dans sa proposition de cadre financier pluriannuel, la Commission avance un budget légèrement supérieur au budget actuel, pour un total de près de 2 trilliards € (prix courants) (voir article La Commission européenne dévoile sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). Comme annoncé en février, ce nouveau cadre se veut plus simple, plus flexible et plus impactant. C’est ainsi qu’il se dote d’un cadre performance transversal – qui définit entre autre une cible de 35% des dépenses de l’UE sur les objectifs climatiques et environnementaux – et qu’il passe de sept rubriques budgétaires à quatre. 

Un premier pilier doté de 1.064 Mrds € (prix courants) regroupe le remboursement de l’emprunt du plan de relance européen (NGEU) et les politiques en gestion partagée (PAC et cohésion notamment). Ces dernières ne représentent plus que 41% du budget contre 62% actuellement.  

Le deuxième pilier "Compétitivité, prospérité et sécurité" doté de 590 Mrds € (prix courants) serait composé d’un nouveau fonds dédié à la compétitivité et de programmes en gestion directe, dont Horizon Europe, il passe de 20% à 30% du budget. Le troisième pilier "Europe Globale" se voit augmenté de 7% à 11%. Enfin, un dernier pilier concernant l’administration se maintient aux environs de 6%.

C’est une petite révolution: le 16 juillet, l’exécutif européen a publié un projet de règlement établissant un "Fonds européen pour la cohésion économique, sociale et territoriale, l’agriculture et les zones rurales, la pêche et les affaires maritimes ainsi que la prospérité et la sécurité pour la période 2028-2034". Il s’agit donc de rassembler, sous un chapeau commun, les actuelles politique de cohésion, politique agricole commune (PAC), politique commune de la pêche (PCP), auxquels sont associés la défense et la sécurité ainsi que les droits fondamentaux et la démocratie. 

Cinq objectifs généraux, déclinés en 28 objectifs spécifiques, sont attribués au Fonds:

  • Soutenir la prospérité durable de l’Union dans toutes les régions; 
  • Soutenir les capacités de défense et de sécurité de l’Union dans toutes les régions; 
  • Renforcer la cohésion sociale en soutenant les personnes et en consolidant les sociétés de l’Union et le modèle social de l’Union;
  • Soutenir la qualité de la vie dans l’Union (agriculture et pêche);
  • Protéger et renforcer les droits fondamentaux, la démocratie, l’égalité et l’état de droit et défendre les valeurs de l’Union.

Le Fonds sera mis en œuvre en coopération entre la Commission européenne et les Etats membres de l’UE, au moyen de 27 Plans de Partenariat Nationaux et Régionaux (PPNR). Ces plans devront couvrir tous les objectifs spécifiques. Deux fléchages thématiques leur sont en outre imposés: 43% des Plans devront contribuer aux objectifs climatiques et environnementaux de l’UE (hors défense et sécurité) et 14% aux objectifs sociaux (hors PAC). 

Du point de vue budgétaire et au niveau européen, la Commission propose de dédier 865 Mrds € au Fonds dont:

  • 762 Mrds € pour les PPNR, dont:
               294 Mrds € d’aides au revenu au titre de la PAC;
               218 Mrds € pour les régions moins développées;
               34,2 Mrds € pour les affaires intérieures;
               2 Mrds € pour la pêche.
  • 72 Mrds € pour la "Facilité de l’UE";
  • 10 Mrds € pour Interreg.

Chaque PPNR sera, notamment, composé de chapitres nationaux, sectoriels, et, s’il y a lieu, régionaux et territoriaux. Les chapitres contiendront des "mesures", qui seront des réformes, des investissements et/ou des interventions. Chaque mesure sera constituée de jalons et de cibles définis en amont et qui correspondront à des objectifs intermédiaires et des objectifs finaux. Lorsque ces jalons et ces cibles seront atteints, les Etats membres pourront demander des paiements à la Commission européenne. 

Ce fonctionnement s’apparente davantage à celui du plan de relance européen post-Covid qu’à ceux des politiques de cohésion et agricole actuelles. 

Par ailleurs, les PPNR sont étroitement liés au règlement "cadre de performance", transversal à l’ensemble du futur budget européen, en matière d’indicateurs de résultat et d’impact. 

En termes de gouvernance des PPNR, chaque Etat membre devra identifier une ou plusieurs autorités de gestion (AG), agences de paiement et autorités d’audit. Toutes ces autorités pourront dialoguer avec la Commission. Dans le cas où il y aurait plusieurs AG, l’Etat membre devra mettre en place une "autorité de coordination". Une AG pourra être responsable d’un ou plusieurs chapitre(s) du Plan PNR. Chaque AG pourra identifier un ou plusieurs organismes intermédiaires.

Il reviendra à l’Etat membre de soumettre le Plan PNR à la Commission européenne pour approbation, ainsi que les demandes de modification et de paiement. 

Quant à la "Facilité de l’UE", elle rassemble de nombreux dispositifs intitulés "actions de l’Union" parmi lesquels les projets urbains innovants, les projets LIFE nature, l’économie sociale, les investissements interrégionaux innovants, etc. L’actuel Fonds de solidarité de l’UE (FSUE), qui intervient en cas de catastrophe naturelle, y est également intégré, tout comme la réserve agricole.

Si des règlements spécifiques au Fonds européen de développement régional (FEDER) et au Fonds social européen (FSE) sont maintenus, leur contenu est très fortement réduit: composé de 15 articles pour l’un, dont près de la moitié dédiée à Interreg, et de neuf articles pour l’autre. C’est la même logique pour le règlement spécifique "établissant les conditions de mise en œuvre du soutien de l’Union à la politique commune de la pêche, au pacte européen pour l’Océan et à la politique maritime et aquacole de l’Union" (cinq articles) ainsi que le règlement "établissant les conditions relatives à la mise en œuvre du soutien de l’Union en faveur de la politique agricole commune" (25 articles). 

Concernant la coopération territoriale européenne, les quatre volets de coopération sont conservés: transfrontalier, transnational, interrégional et ultrapériphérique. La mise en œuvre passera par un "Plan Interreg" de niveau européen, dont les chapitres correspondront aux différents programmes de coopération. Pour rappel, la Nouvelle-Aquitaine est couverte par trois programmes que sont le POCTEFA (France-Espagne-Andorre), Espace Atlantique, SUDOE (Sud Ouest Européen), auxquels s’ajoute Interreg Europe.

Avant d’entrer en vigueur, les règlements devront être négociés puis adoptés par les colégislateurs que sont le Parlement européen et le Conseil de l’UE. Ce processus devrait prendre au moins deux ans, tant la position de ces derniers, en particulier concernant la PAC, est éloignée des propositions de la Commission: Les ministres de l’agriculture des 27 Etats membres ont déjà, dans leur grande majorité, fait part de leur mécontentement quant au budget consacré à la PAC, jugé insuffisant, mais se sont également montrés très critiques sur l’intégration de la PAC dans les PPNR et la disparition des deux piliers. Les députés européens ne sont pas en reste et demandent un budget "autonome" pour la PAC. 

Pour le moment, la répartition des dossiers au Parlement entre les différentes commissions compétentes n’est pas arrêtée et devrait être décidée la semaine du 6 octobre.   

Les textes du CFP 2028-2034 

 

Le 23 septembre, Mathieu Bergé a pris part à une conférence organisée dans le cadre du projet européen SMARTDEC, cofinancé par le programme de coopération transnationale Espace Atlantique, qui porte sur la décarbonation maritime, et coordonné par le Pôle Mer Bretagne Atlantique.

A cette occasion, le Conseiller régional a rappelé que la Nouvelle-Aquitaine agit pour répondre aux défis locaux et régionaux tout en s’intégrant dans un contexte global lorsqu’il s’agit de décarbonation des ports. La Région dispose d’une feuille de route écologique Néo Terra et d’une dédiée à la filière nautique et navale. La décarbonation du transport logistique maritime et des industries navales sont des enjeux forts pour la Région. Des solutions émergent pour y répondre mais les technologies manquent encore de maturité.

Parmi les actions concrètes, Mathieu Bergé a évoqué la réutilisation du sable dragué par le port de Bayonne pour prévenir l’érosion des plages d’Anglet, ainsi que l’adaptation des industries avec une réutilisation de leur chaleur résiduelle. Ces actions contribuent à faire des ports des hubs de dépollution. Il a également rappelé l’importance d’investir dans l’adaptation des ports pour qu’ils deviennent des hubs de décarbonation. 

La disponibilité du foncier est un élément clé pour parvenir à la décarbonation des ports et de l’industrie maritime puisqu’il est nécessaire de disposer d’espaces pour développer les projets innovants. 

La réunion s’est conclue par une visite en bateau du port de Bruxelles. 

Le 24 septembre se tenait la "Green shipping industry day" (Journée de l’industrie maritime verte) coordonnée par Green Marine Europe, organisation basée à Bordeaux. C’est dans ce cadre que le Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine a pris la parole au sujet de la décarbonation des ports afin de mettre en valeur l’expérience d’Aquitania Ports Link, qu’il préside. L’objectif de l’association est de favoriser la coopération entre les ports néo-aquitains dans des domaines variés tels que l’économie circulaire, les énergies nouvelles, la biodiversité, la gestion de l’eau, la compétitivité, etc. Aquitania Ports Link a déjà répondu à un appel à projets national sur l’énergie éolienne, financé des études communes, et participé à des événements et des missions à l’étranger. Un accord de coopération a également été signé avec Green Marine Europe, en vue d’une certification à plus long terme. 

Par ailleurs, plusieurs exemples de projets individuels menés par les ports ont ensuite été présentés par Mélanie Pressans, Chargée de mission Approvisionnements et logistique à la Région Nouvelle-Aquitaine. L’un des enjeux concerne leur consommation énergétique avec l’objectif d’électrification des quais et le verdissement des dragues, notamment à Bordeaux et La Rochelle. Le Port de Rochefort-Tonnay-Charente utilise quant à lui un électrolyseur pour alimenter, sur demande, ses grues en hydrogène. La Rochelle a par ailleurs mis en place une boucle d’autoconsommation énergétique avec les entreprises présentes sur son domaine portuaire.

Mathieu Bergé a profité de sa présence à Bruxelles pour s’entretenir avec les représentants de deux directions générales de la Commission européenne, lors de rendez-vous bilatéraux: la DG REGIO, en charge de la politique régionale et urbaine, afin d’évoquer la coopération territoriale européenne, et la DG MOVE, responsable de la mobilité et des transports, pour aborder le transport transfrontalier. 

Projet SMARTDEC

Green Shipping Day 2025

Depuis le 16 septembre, François Bausch a officiellement commencé son mandat de quatre ans en tant que nouveau Coordonnateur européen pour le Corridor Atlantique, succédant au Professeur Carlo Secchi. 

Le Corridor Atlantique relie le Sud du Portugal et de l’Espagne à l’Irlande et à l’Allemagne, en passant par la Nouvelle-Aquitaine. Plusieurs infrastructures régionales, existantes ou en projet, en font partie. 

Le rôle du coordonnateur européen est de favoriser le dialogue entre tous les acteurs le long du Corridor afin de parvenir à son achèvement. A ce titre, le coordonnateur préside le Forum de Corridor, qui rassemble de nombreuses parties prenantes tels que les ministères, les gestionnaires d’infrastructures, les ports, les régions, etc. En outre, le coordonnateur propose un plan de travail pour son corridor, validé par les Etats membres, et donne son avis sur les dossiers présentés dans le cadre des appels à projets du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE).  

Originaire du Luxembourg, François Bausch commence sa carrière professionnelle comme employé de la Compagnie nationale des chemins de fer du Luxembourg (CFL), avant d’entrer en politique. Membre du parti des Verts, il a été élu plusieurs fois député. François Bausch a également occupé plusieurs postes ministériels au Luxembourg, dont celui de Ministre du Développement Durable et des Infrastructures, puis celui de Ministre de la Mobilité et des Travaux Publics. 

Nomination de M. François Bausch au poste de nouveau coordonnateur du Corridor Atlantique 

Les lauréats du concours d’éloquence Exp’Ose du RADSI découvrent le fonctionnement des institutions européennes

Du 21 au 26 septembre, des élèves du LARPS (Pyrénées-Atlantiques), du LEGTA Pau Montardon, et du Campus Les Sicaudières, lauréats du concours d'éloquence Exp'Ose, ont participé à un voyage d’études à Bruxe

Un discours sur l’état de l’Union porté sur l’indépendance et la compétitivité

Le mercredi 10 septembre 2025, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a tenu son discours annuel sur l’état de l’Union devant les députés européens réunis en plénière à Strasbourg.

Plans de partenariat nationaux et régionaux, la nouvelle architecture proposée pour la PAC, la cohésion et la pêche après 2027

Mi-juillet, la Commission européenne a avancé l’idée d’établir 27 Plans de Partenariat Nationaux et Régionaux (PPNR) pour mettre en œuvre la première rubrique du budget 2028-2034

Mathieu Bergé s’exprime à Bruxelles sur la décarbonation des ports maritimes

Le Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine délégué à la coopération territoriale européenne, à l’Eurorégion, aux ports et aéroports est intervenu dans le cadre de deux événements européens. 

Nomination de François Bausch en tant que nouveau Coordonnateur européen pour le Corridor Atlantique