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Une filiation de projets s'étalant sur plusieurs années

Avant 2023, les partenaires néo-aquitains étaient fortement impliqués dans le projet DiadES. Ce projet dessinait les fondations de DiadSea en étudiant les espèces migratrices amphihalines dans leurs habitats continentaux en lien avec le changement climatique et les services et bénéfices rendus par ces espèces aux communautés humaines locales.

Aujourd’hui, DiadSea prend le relai en élargissant le champ d’action au domaine maritime. Les équipes du Centre INRAE Nouvelle-Aquitaine Bordeaux et la DREAL-NA se voient renforcer par les chercheurs du Centre INRAE Bretagne-Normandie pour apporter toute l’expertise nécessaire à un projet essentiel pour les territoires et soutenu par l’initiative-cadre de l’ONU sur les sciences océaniques (« Décennie des Océans »).

Dans le contexte de la conférence des Nations-Unies sur l’Océan (UNOC3), les projets DiadSea et DiadES, en collaboration avec le réseau COST SeaUnicorn sur la connectivité fonctionnelle marine, ont souhaité porter plus loin la voix des poissons migrateurs amphihalins (espèces étant capables de migrer vers des eaux de salinités différentes. Par exemple, des rivières vers l'Océan). Ce fut chose faite avec l’acceptation par la revue Nature d’un papier d’opinion replaçant le lien Terre-Mer dans le cadre de la santé globale de l’Océan et du rôle joué par les espèces migratrices dans cette connexion unique.

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Article de la Revue Nature

Un article écrit à 4 mains

De l'engagement à l'action

Aujourd’hui, la protection de l’Océan, et l’exploitation durable de ses ressources, représente un enjeu fort pour la Commission Européenne (EU Ocean Pact). C’est pourquoi les partenaires de DiadSea, DiadES et SeaUnicorn restent mobilisés pour de futurs travaux collaboratifs sur cette question de la gestion des poissons connectant la Terre à la mer. Affaire à suivre….

La stratégie portuaire de l’Union européenne

La stratégie portuaire vise à donner un cadre concernant la gestion des défis actuels et futurs auxquels sont confrontés les ports européens. Elle souhaite définir des priorités pour le secteur portuaire à l’échelle de l’UE, proposer des domaines d’intervention ciblée, ainsi que des recommandations et des conseils pour les parties prenantes. Les domaines prioritaires de la stratégie identifiés sont la compétitivité, la transition énergétique, la sûreté et la sécurité, la mobilité militaire, l’innovation, les questions sociales et les investissements.

Dans sa contribution, la Nouvelle-Aquitaine a rappelé la grande diversité des ports qui ont chacun une valeur ajoutée européenne. Elle invite également la Commission à ne pas considérer uniquement le critère du tonnage, car cet indicateur ne rend pas compte de l’impact socio-économique de l’écosystème portuaire sur le territoire.

Avec quatre ports de commerce, la Région privilégie une réflexion par façade maritime pour montrer la coopération interportuaire. Les ports néo-aquitains sont réunis au sein de l’association Aquitania Ports Link, qui vise à promouvoir l’offre portuaire, développer l’attractivité des territoires néo-aquitains et renforcer leur visibilité à l’international. Cette association illustre l’importance de la coopération et des interactions existantes entre ports d’une même façade maritime.  

La Nouvelle-Aquitaine a également précisé la nécessité de considérer les ports comme des hubs énergétiques ayant un rôle à jouer dans la transition énergétique. Le Grand Port Maritime de Bordeaux concentre plusieurs projets énergétiques et de décarbonation, ce qui lui a permis d’être lauréat de l’appel à projets "Zone Industrielle Bas Carbone" (ZIBaC) de l’ADEME.

Dans la stratégie portuaire, la Commission doit insister sur l’intermodalité dans les zones industrialo-portuaires, ainsi que sur la capacité des ports à s’adapter face au changement climatique. Par exemple, la Grand Port Maritime de La Rochelle dispose depuis 2024 d’une stratégie d’adaptation pour prévenir les risques.

Enfin, dans sa contribution, la Région encourage le renforcement du budget dédié à la mobilité militaire, tout en rappelant la nécessité d’avoir des infrastructures à double usage civil et militaire dans les ports.

La stratégie maritime industrielle de l’Union européenne

Cette deuxième stratégie vise à renforcer la compétitivité, la durabilité et la résilience du secteur manufacturier maritime européen. Elle s’inscrit dans la boussole pour la compétitivité proposée par l’Union européenne en janvier dernier (voir article Une Boussole pour fixer le cap vers la compétitivité | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)) et est mentionnée dans le pacte européen pour les océans.

La Région a mis en évidence sa feuille de route sur les industries nautiques et navales qui fixe des objectifs pour la filière: transition énergétique, innovation, décarbonation de l’industrie maritime, l’économie circulaire. La concurrence internationale et l’attractivité métiers ainsi que la formation professionnelle sont également des défis avec de forts enjeux auxquels la stratégie maritime industrielle européenne doit répondre.  

Les deux stratégies seront adoptées par la Commission en fin d’année 2025 sous la forme de communications. 
 

DiadSea, une coopération européenne pour protéger les poissons migrateurs, de la rivière à l’Océan

Grâce au programme Interreg Espace Atlantique, le Centre INRAE Nouvelle-Aquitaine Bordeaux et la DREAL-NA, participent à un projet d’envergure visant à étudier et protéger les poissons migrant entre l’Océa

La Région donne son avis sur les futures stratégies portuaire et maritime industrielle de l’UE

Fin juin, la Commission européenne a consulté les parties prenantes sur deux futures stratégies: l’industrie maritime et les ports de l’UE, auxquelles la Nouvelle-Aquitaine a répondu.