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Qu'est-ce que cela vous apportera ?

Les équipes de la Région Nouvelle-Aquitaine vous accompagneront dans la communication de votre événement en promettant : 

  • une visibilité accrue de vos actions, à travers un programme unique et une communication globale, y compris des relations avec la presse. 
  • un soutien à la promotion de vos actions, avec notamment la mise à disposition gratuite de supports à utiliser dans vos actions de communication (affiches, visuels, goodies, documentations,...)

Issu d’un projet pilote du Parlement européen et géré par la direction générale du marché intérieur, de l'industrie, de l'entrepreneuriat et des PME (DG GROW) de la Commission européenne, le prix du jeune entrepreneur européen vise à célébrer l'innovation et l’entreprenariat en Europe sous la forme d’un concours dynamique de présentation d'entreprises.

Celui-ci est ouvert à tout jeune entrepreneur européen (moins de cinq ans d’expérience entrepreneuriale totale), âgé de 18 à 40 ans, qui souhaite présenter sa PME en phase initiale de développement, tous secteurs d’activités confondus. Les PME éligibles ont cinq ans d’existence maximum et leur potentiel d’innovation et de contribution à un défi sociétal, environnemental ou économique majeur doit être souligné au sein du formulaire de candidature, ouvert jusqu’au 14 mars prochain.

Après évaluation par un jury académique et industriel, dix entrepreneurs seront sélectionnés pour un programme de pré-incubation/accélération d’une valeur de 20 000 euros afin de renforcer leurs capacités et leurs entreprises. 

En outre, via un pitch final lors de la Journée européenne de l'industrie le 5 juin à Rzeszów, en Pologne, les trois meilleurs candidats seront choisis. Ils bénéficieront d’un soutien promotionnel et d’une participation gratuite à la prochaine assemblée des PME, en novembre 2025, pour augmenter la visibilité de leurs entreprises et développer de nouveaux partenariats.

Page officielle du prix du jeune entrepreneur européen
 

En 2025, les projets portés par les partenaires peuvent concerner cinq thématiques: 

  • Environnement, lutte contre le changement climatique;
  • Jeunesse, éducation, formation, culture, patrimoine, tourisme, sport;
  • Enseignement supérieur, recherche, transfert de technologie;
  • Commerce, industrie et soutien aux entreprises;
  • Numérisation et développement de nouvelles technologies.

Les critères de sélection sont les suivants: les projets doivent présenter un intérêt pour la coopération transfrontalière, avoir un impact territorial, être viables, innovants et clairs. Le taux de cofinancement est de maximum 50% du coût total du projet. Les propositions peuvent être soumises jusqu'au 20 février sur la plateforme en ligne "Mes démarches en Nouvelle-Aquitaine" (MDNA).

Coopération Nouvelle-Aquitaine - Aragon

Le programme Villes jumelles est piloté par la plateforme européenne Netzerocities accompagnant les villes lauréates de la Mission "100 villes climatiquement neutres en 2030", aussi appelée Mission Villes (voir article Publication de l’appel à manifestation d’intérêts pour la Mission Ville | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). Cette Mission vise à encourager les villes dans leur transition climatique avec un appui personnalisé. Les 100 villes, dont fait partie Bordeaux Métropole, doivent servir de modèles pour les autres villes européennes afin d’atteindre la neutralité climatique du continent européen en 2050. C’est pourquoi Netzerocities a mis en place un programme Villes jumelles pour que les villes lauréates de la Mission Villes accompagnent d’autres villes européennes dans leur transition, connectant ainsi une ville mission avec une ville jumelle. Depuis septembre 2023, 56 villes européennes ont été accompagnées par une ville mission. En janvier 2025, 24 autres villes ont rejoint le programme Villes jumelles dont La Rochelle.

La Communauté d’Agglomération de La Rochelle est désormais jumelée avec les villes irlandaises de Dublin et Cork. Les deux villes travaillent ensemble sur le projet pilote intitulé "Build Capa-cities" dont l’objectif vise à renforcer les compétences des employés municipaux afin de soutenir les transitions vers la neutralité climatique. Un modèle de gouvernance collaborative et une stratégie de communication innovante sur les changements de comportement sont construits grâce à ce projet pilote. La Rochelle pourra bénéficier des apprentissages tirés par Cork et Dublin grâce au programme Villes jumelles. La Communauté d’Agglomération a elle-même lancé récemment son programme de formation et de sensibilisation des agents municipaux autour de la neutralité climatique.  

Désormais, les trois villes sont engagées pour 17 mois dans le programme Villes jumelles. Plusieurs manifestations seront organisées, comme un évènement de lancement, des séminaires d’informations réalisés par des experts et des ateliers de travail en ligne. Des visites en présentiel sont également prévues, à la fois dans la ville jumelle et dans les villes lauréates de la Mission Villes.

Bordeaux Métropole est également jumelée, depuis janvier 2025, avec la ville espagnole de Girona, située au nord de Barcelone. Cette fois-ci, c’est Bordeaux Métropole qui joue le rôle de modèle auprès de Girona en tant que ville mission (voir article Les 100 villes lauréates de la Mission "100 villes climatiquement neutres et intelligentes d’ici 2030" | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). La Métropole girondine a axé son projet pilote "Acting By Collaborating Differently" (ABCD) sur la coopération entre les chercheurs, les citoyens, les acteurs locaux et les décideurs publics pour faire face à l’urgence climatique. Cette collaboration est interdisciplinaire avec différentes activités prévues, comme l’organisation d’évènements avec par exemple la Rencontre des Transitions, la diffusion des résultats des projets par divers canaux et la fourniture de documents méthodologiques et d’ateliers pour faciliter l’adoption par des tiers. 
L’expérience acquise par Bordeaux Métropole sera précieuse pour Girona qui pourra, à son tour, appliquer ces bonnes pratiques dans son quotidien.

Le programme Villes jumelles    

Build Capa-Cities

Acting By Collaborating Differently 
 

En décembre dernier (voir article Isabelle Boudineau est nommée rapporteure d’un avis sur le futur de la politique de cohésion | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), Isabelle Boudineau a été nommée par ses pairs rapporteure d’un avis sur l’avenir de la politique de cohésion. Cet avis, intitulé "La politique de cohésion, moteur essentiel de la réalisation des objectifs et des réformes de l'UE: comment renforcer son approche basée sur la performance tout en respectant la décentralisation, le partenariat et la gouvernance à plusieurs niveaux ?", fait suite à une saisine de la Présidence Polonaise du Conseil dans le but d’alimenter ses conclusions sur le sujet, le 28 mars prochain à Varsovie.

Ainsi, ce sont près de 200 représentants d’associations européennes, nationales, de régions, de villes, et du secteur privé qui ont participé à l’échange avec la rapporteure et son experte, Carine Vernhes, Directrice générale adjointe du Pôle Europe-International de la Région Nouvelle-Aquitaine. Se sont notamment exprimés le Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE), la Conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM), et nombre d’associations et de régions, etc. Des contributions écrites sont également prévues. 

Dans ses propos introductifs, Isabelle Boudineau a rappelé les avis du Comité européen des Régions (CdR) sur la future politique de cohésion (Boc-Cordeiro) et sur l’approche territoriale dans le futur budget européen (Maupertuis) récemment adoptés.  L’avis qu’elle prépare soutiendra évidemment ces positions, mais il portera davantage sur la méthode et la mise en œuvre. 

Il devrait ainsi être axé autour de trois sujets.

Premièrement, la question du lien entre la politique de cohésion et le processus du Semestre européen. Ce lien n’est en réalité pas absent, mais la Commission européenne souhaiterait en faire un lien de dépendance. Il s’agit donc d’identifier les enjeux de cette dépendance.

Deuxièmement, la Commission envisage, en s’inspirant du modèle de la Facilité pour la Reprise et la Résilience, de mettre en avant le concept de performance dans la politique de cohésion. L’avis montrera que cette politique intègre d’ores et déjà de nombreux critères de performance. Il s’efforcera néanmoins de proposer des améliorations, tout en respectant les principes fondamentaux de la politique de cohésion (gestion partagée, gouvernance multi-niveau, partenariat et approche basée sur les spécificités et richesses territoriales). 

Enfin, troisièmement, devrait être abordée la simplification des mécanismes de mise en œuvre de la politique de cohésion de façon à mieux prendre en compte la qualité des projets et leurs contributions aux objectifs européens plutôt que de se concentrer sur les seuls aspects financiers.

D’autres entrevues avec des représentants des institutions européennes sont prévues. Toutes ces rencontres nourriront le projet d’avis avant son adoption le 13 mars en commission Cohésion territoriale (COTER) puis en mai en plénière du CdR. 
 

Tout d’abord, le deuxième appel à projets POCTEFA "classique" englobe les thèmes suivants du programme: 

  • "Une Europe plus intelligente", dans l’objectif de créer un espace commun pour la connaissance et l'innovation (Objectif Politique 1);
  • "Une Europe plus verte", qui ambitionne de protéger et de renforcer les valeurs écologiques (OP2);
  • "Une Europe plus sociale", visant à faciliter l’accès à l'emploi et à une formation de qualité, à construire un espace inclusif et socialement intégré, et à promouvoir le tourisme et la culture durables (OP4). 

Ouvert jusqu’au 22 avril 2025 à 14h00, il est doté de 76,6 millions € de fonds européens. Cet appel est particulier car il n’y en aura plus de cette envergure, tant en termes de sujets que de budget, d’ici la fin de la période 2021-2027. 

Ensuite, ouverture d’un appel à petits projets. Il s’agit d’une nouveauté et d’une opportunité unique au cours de cette programmation 2021-2027. Quatre millions € abondent ce dispositif qui vise à attirer de nouveaux acteurs vers la coopération transfrontalière. L’appel ainsi que la gestion des projets étant simplifiée, des structures de taille modeste et aux moyens financiers plus limités pourront plus facilement porter des projets. Ce dispositif peut également servir de fonds d’amorçage pour permettre à des acteurs de mieux se connaître et initie des réflexions sur de nouvelles collaborations, qui pourront ensuite être développées dans un projet INTERREG classique. Cet appel spécifique est ouvert jusqu’au 30 mai 2025 à 14h00. Les petits projets ont un coût total éligible de maximum de 200 000€ et une durée maximale de 24 mois. Ils peuvent porter sur les thèmes du programme POCTEFA mentionnés ci-dessus, à l’exception de l’objectif spécifique "recherche et innovation" de l’OP1.

Pour les deux appels à projets, le taux de cofinancement est de maximum 65% du coût total éligible. Chaque projet devra former un partenariat d’acteurs composé d’au moins deux entités d’Etats différents, ou une entité juridique transfrontalière, en tant que partenaire unique. En Nouvelle-Aquitaine, la zone éligible pour les projets au titre du POCTEFA se limite aux Pyrénées Atlantiques. Des acteurs d’autres départements néo-aquitains peuvent également être partenaires d’un projet, à condition qu’ils démontrent la valeur ajoutée de leur participation pour le territoire POCTEFA et le projet, et de prouver qu’aucun acteur du territoire éligible POCTEFA ne dispose de compétences et de l’expertise qu’ils apporteront au projet.

Concernant le programme de coopération transnationale Espace Atlantique, un appel à projets (voir article Appel à projets Interreg Espace Atlantique (2024-2025) | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)) est toujours en cours, ouvert jusqu’au 14 février. 

Appels à projets ouverts – Poctefa

Texte du deuxième appel à projets 

Texte de l’appel à petits projets 
 

Le projet de l’Eurorégion consiste en l’établissement d’une "Feuille de route vers des services ferroviaires publics et directs entre Donostia San Sebastian et Bayonne", entre février et septembre 2025. Cette action pilote a été sélectionnée dans la partie aménagement du territoire, et vise à répondre aux besoins organisationnels, à la planification et à l'exécution des tâches précédant l’ouverture d'un service public ferroviaire transfrontalier. Son résultat final sera une feuille de route eurorégionale, qui compilera toutes les données, études et conférences avec toutes les parties prenantes concernées.

Cette feuille de route doit être préparée en 2025, bien que sa mise en œuvre ne puisse être envisagée qu’à moyen terme, lorsque l'écartement mixte des voies côté espagnol sera disponible. L’Eurorégion recevra 40 000€ pour mener à bien cette action. 

News and Insights – Resilient Borders
 

En juillet dernier, Ursula von der Leyen avait présenté ses orientations politiques devant le Parlement européen. Même si ces dernières étaient inspirées des priorités fixées par les chefs d’Etat et de Gouvernement quelque temps auparavant, il s’agissait d’un exercice initialement porté par la seule Présidente de la Commission. Depuis, le nouveau Collège est entré en fonction le 1er décembre 2024 (voir article Le renouvellement des institutions de l’UE se poursuit | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), et chaque commissaire a reçu une lettre de mission pour le portefeuille dont il ou elle aura la charge.

L’exercice de "boussole pour la compétitivité", rendu public le 30 janvier 2025, représente le premier grand exercice collectif de ce nouveau mandat. Les pistes de travail, qui avaient été esquissées depuis la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission, sont précisées, détaillées, mises en perspective et surtout inscrites dans un calendrier de travail qui couvrira les deux premières années du mandat: 2025 et 2026.

Sur le même modèle que la Boussole du numérique (voir article La Commission se lance dans une décennie numérique | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), la Boussole pour la compétitivité est présentée comme un "cadre stratégique et clair pour orienter les travaux" à venir. Mme Von der Leyen l’a même qualifiée d’"étoile polaire qui guidera cette nouvelle Commission".

Le document vise également à traduire, dans le programme de travail des différentes directions générales (DG) de la Commission, les recommandations des rapports Draghi et Letta pour renforcer la compétitivité de l’Union européenne.

Construite autour de trois grands axes (innovation, décarbonation et sécurité) et de cinq "catalyseurs d’innovation", la Boussole pour la compétitivité liste une cinquantaine de mesures, parmi lesquelles: 

  • Le Pacte pour une industrie propre, attendu pour le 26 février 2025, en même temps qu’un Plan d’action pour une énergie abordable, un Règlement dit "Omnibus" pour simplifier les exigences imposées aux entreprises par certaines directives (notamment CSRD et CS3D), et une définition des petites Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI);
  • Une stratégie pour les start-ups et les entreprises en expansion [attendue pour le printemps 2025]; 
  • Un cadre règlementaire visant à rationaliser le cadre règlementaire existant et à créer des conditions-cadres pour soutenir le développement, notamment en ce qui concerne l’accès au capital-risque et le test de nouvelles technologies dans les conditions du marché [fin 2025 – début 2026];
  • Une stratégie [printemps 2025] et une règlementation [automne 2025] sur le quantique pour créer un alignement des programmes européens et nationaux et soutenir l'investissement dans l'infrastructure paneuropéenne de calcul, de communication et de détection quantiques;
  • Un cadre stratégique et règlementaire pour développer le potentiel des biotechnologies, la bioéconomie et l’économie circulaire [2025-2026];
  • Une règlementation pour répondre à la demande en hausse exponentielle de matériaux avancés innovants [2026];
  • En matière de transport, un plan d’investissement pour les transports durables (sur la production et la distribution de carburants renouvelables et bas carbone, et les infrastructures de recharge), un plan pour déployer un réseau européen ferroviaire à grande vitesse, et une stratégie portuaire sont tous trois annoncés en 2025;
  • Un Pacte pour les Océans [printemps 2025] pour booster l’innovation autour des technologies maritimes, de la production d’énergies propres et de la sécurité alimentaire;
  • Une révision du cadre des aides d’Etat [printemps 2025] et des directives marchés publics qui pourraient voir apparaitre des clauses de préférence européenne pour les technologies et secteurs stratégiques [2026].

De façon plus transversale, plusieurs mesures sont aussi planifiées autour du développement des compétences, de l’attractivité des métiers, et des normes. Du côté des financements, l’aboutissement d’une Union de l’épargne et des capitaux est présenté comme une étape importante pour soutenir la compétitivité européenne. Dans le cadre des réflexions sur le budget post-2027, la Commission annonce également la mise en place d’un Fonds pour la compétitivité qui "remplacera plusieurs instruments financiers existants". De même, l’adoption d’un outil de coordination de la compétitivité visant "à aligner les politiques et les investissements en matière d'industrie et de recherche au niveau de l'UE et au niveau national" est attendue pour mi-2025. Ces deux dernières initiatives suscitent l’inquiétude d’une grande partie de l’écosystème bruxellois, car elles risquent de chambouler le paysage des programmes existants (Horizon Europe, IPCEI, Plans de relance, etc.) dans un contexte de préparation budgétaire post-2027 assez tendu. 

Texte de la Boussole pour la compétitivité

Fiche synthétique sur la Boussole 

 

Plus grand pays d'Europe centrale et orientale, la Pologne a fêté en 2024 les 20 ans de son adhésion à l’Union européenne. La guerre en Ukraine est venue rappeler, si besoin était, l’importance stratégique de cet État membre, et l’arrivée au pouvoir de son premier ministre proeuropéen Donald Tusk a renforcé le poids stratégique du pays au sein de l’UE. Sa présidence du Conseil pour les six premiers mois de 2025 arrive en outre à un moment clef dans l’élaboration des politiques européennes post 2027: dans les prochains mois se discutera âprement à Bruxelles le nouveau cadre budgétaire post 2027 susceptible d’impacter fortement les grandes politiques européennes que sont la Cohésion et la Politique Agricole Commune, mais également des programmes de financement fortement mobilisés en région comme Horizon Europe, le Mécanisme d’interconnexion en Europe, Erasmus+, Life, etc. 

Afin de présenter les priorités du programme de la présidence polonaise, la Région polonaise de Wielkopolska a organisé une conférence le 23 janvier à Bruxelles, dans les locaux partagés avec ses régions partenaires, dont la Nouvelle-Aquitaine. A cette occasion, le Représentant Permanent de la Pologne auprès de l’UE a présenté les sept dimensions de la sécurité que la Pologne portera tout au long des six mois à venir: 

  • Défense et sécurité: la Pologne souhaite augmenter les dépenses militaires européennes au service de l’industrie de la défense, et appelle en particulier à fortifier la frontière orientale de l’UE. Elle appelle aussi au renforcement de la coopération avec l'OTAN et les pays non-membres de l'UE, principalement les États-Unis, le Royaume-Uni et la Corée du Sud.
  • Protection des personnes et des frontières: la présidence polonaise annonce vouloir "réduire la migration irrégulière et renforcer l'efficacité de la politique de retour"; elle souhaite également renforcer les capacités de l'UE et des États membres en matière de protection civile. Elle portera également une attention particulière à la lutte contre les réseaux internationaux de criminalité organisée, le terrorisme et la radicalisation, y compris dans le contexte des menaces que l'agression russe contre l'Ukraine fait peser sur la sécurité intérieure.
  • Résistance à l’ingérence étrangère et à la désinformation: la présidence polonaise s'efforcera de renforcer la coordination dans la lutte contre la désinformation et la manipulation de l'information, et d'améliorer la capacité de l'UE à prévenir et à atténuer les effets des actions hostiles dans l’espace numérique. La lutte contre la désinformation climatique est également citée.
  • Sécurité et liberté d’entreprise: la présidence polonaise souhaite, sur ce volet, approfondir le marché unique et supprimer les obstacles à l'activité transfrontalière, en particulier dans le secteur des services. Elle invite également à ce que l’UE se dote d’instruments permettant d’améliorer l'accès aux capitaux privés pour les entreprises et améliore ses mécanismes de soutien à l'industrie. Elle appelle de ses vœux également l'amélioration des instruments de la politique commerciale européenne. C’est en outre dans ce volet consacré à la sécurité économique que la présidence polonaise annonce lancer la discussion sur la "forme future de la politique de cohésion".
  • Transition énergétique: la priorité de la présidence polonaise en la matière est l’arrêt des importations de sources d'énergie russes. Elle appelle également à la réduction de la dépendance européenne à l'égard des technologies importées, des composants de ces technologies et des matières premières essentielles nécessaires à leur fabrication.
  • Agriculture compétitive et résiliente: la priorité pour la présidence du Conseil est le renforcement de la position des agriculteurs dans les chaînes de valeur et la stabilité de leurs revenus. Elle défend une PAC forte aux mesures incitatives en matière de protection de l’environnement et souligne la nécessité de mieux analyser les défis que le futur élargissement de l'UE apportera au secteur.
  • Sécurité sanitaire: la présidence polonaise se concentrera sur la transformation numérique des soins de santé et sur la nécessité d'améliorer la sécurité des médicaments dans l'UE. La diversification des chaînes d'approvisionnement en médicaments et le soutien à leur production dans l'UE jouent un rôle essentiel.

Les échanges avec la salle ont ensuite essentiellement porté sur le discours du premier ministre polonais, la veille de la conférence devant le Parlement européen. Donald Tusk s’est livré à un véritable plaidoyer en faveur d’un armement de l’Europe, et s’est prononcé pour que jusqu’à 5% du PIB soit consacré à sa sécurité. Si ses positions en matière de défense ont recueilli un soutien important des députés européens, ses propos critiques sur le Pacte Vert et ceux sur l’immigration ont en revanche été fortement critiqués par certains députés. 

Le site de la présidence polonaise de l’UE 

La vidéo du discours de Donald Tusk au Parlement européen