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• Actions d'information sur la politique de cohésion de l'UE pour 2023 - Dépôt des candidatures jusqu’au 09 janvier 2024 à 17h (Réf. IMREG-2023-INFOME, ouvert le 11 octobre 2023)
• Actions d'information sur la politique de cohésion de l'UE pour 2023 - Dépôt des candidatures jusqu’au 09 janvier 2024 à 17h (Réf. IMREG-2023-INFOME, ouvert le 11 octobre 2023)
• Missions d'économie sociale pour la résilience des communautés - Dépôt des candidatures jusqu’au 07 décembre 2023 à 17h (Réf. SMP-COSME-2023-RESILIENCE-01, ouvert le 05 octobre 2023)
• Missions d'économie sociale pour la résilience des communautés - Dépôt des candidatures jusqu’au 07 décembre 2023 à 17h (Réf. SMP-COSME-2023-RESILIENCE-01, ouvert le 05 octobre 2023)
L'objectif de cette directive est de bénéficier d’une mobilité plus intelligente, plus sûre et plus efficace dans toute l'Europe afin de réduire les émissions de carbone et des autres gaz polluants, les embouteillages et simplifier la planification des trajets.
Dans les nouvelles dispositions, les services dits émergents sont intégrés. Cela correspond aux services d'information multimodale, de réservation et de billetterie, à la communication entre les véhicules et les infrastructures ainsi qu’à la mobilité automatisée.
Également, la révision de la directive fixe des objectifs quant à la numérisation des informations cruciales en temps réel, parmi lesquelles les limitations de vitesse, les travaux routiers et les nœuds d'accès multimodaux et, de manière plus générale, les informations de sécurité routière.
Enfin, de nouvelles données sont intégrées dans le champ de cette directive et devront être mises à disposition dans toute l’Union, comme les conditions d'accès pour les tunnels et les ponts, les limitations de vitesse, les plans de circulation, les restrictions d'accès permanentes, les fermetures de routes, les travaux routiers et les mesures temporaires de gestion du trafic.
Une fois publiée au Journal officiel, les États membres auront 24 mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle directive pour s'y conformer.
La plénière du Comité européen des Régions (CdR) a été riche en débats. Le CdR a notamment adopté sa position sur la proposition de révision du budget européen 2021-27 de la Commission européenne. Une proposition qui est accompagnée d’un projet de plateforme "Strategic Technologies for Europe Platform" (STEP) qui vise à concentrer les investissements européens sur les technologies de pointe (biotech, cleantech, deeptech) pour lesquels une part des fonds de cohésion pourrait être sollicitée. Les amendements portés par Mme Boudineau à l’avis du CdR ont tous été repris et adoptés. Ceux-ci permettent de pouvoir continuer à plaider afin que les régions classées « en transition », comme la Nouvelle-Aquitaine, puissent soutenir, au-delà des PME, les entreprises de taille intermédiaire actives dans ces secteurs. Les députés européens viennent d’adopter la même position.
La plénière a été aussi l’occasion de débattre avec des représentants des Présidences de l’UE. D’une part, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares Bueno, est intervenu dans le cadre de la Présidence Espagnole actuelle de l’Union européenne. Il a confirmé que le pays travaillait activement pour que la Stratégie Atlantique évolue vers une macro-région Atlantique, que la Région Nouvelle-Aquitaine soutient. D’autre part, Pierre-Yves Dermagne, Vice-Premier ministre de la Belgique, s’est exprimé au titre de la Présidence de son pays au premier semestre 2024. Il a annoncé que la Belgique n’envisageait pas sa présidence sans l’implication "massive, majeure, importante, substantielle" des régions, des communautés, des villes et des communes, et qu’elle les aiderait à être mieux représentées dans l’architecture des institutions européennes, comme le suggère le rapport 2023 sur l’état des régions et des villes du CdR. Il a rajouté que l’ancien premier ministre italien, Enrico Letta, nommé par le Conseil pour élaborer un rapport sur le futur du marché intérieur, avait dans ses missions le mandat d’aller à la rencontre du CdR et des territoires.
Enfin, le 10 octobre, les membres du Parti Socialiste Européen (PES) ont désigné Isabelle Boudineau comme leur coordinatrice de la commission en charge de la politique de cohésion, du transport et du budget (COTER). Son rôle sera de représenter les positions du groupe PES au sein de la COTER mais également lors de réunions connexes.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle est intervenue à la rencontre annuelle entre la COTER et les députés de la commission en charge du développement régional (REGI) du Parlement européen, à laquelle participait la Commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira. Les débats ont été nourris face à l’inquiétude de voir la future politique de cohésion délaissée au profit de nouvelles priorités et de programmes centralisés, gérés par les Etats.
Dans son intervention, Isabelle Boudineau a rappelé que la politique de cohésion était un investissement pour le futur, et qu’elle contribuait à la fois à la convergence entre pays et à la réduction des inégalités au sein même des régions. Elle a également tenu à souligner l’importance de l’approche territoriale de la politique de cohésion. Selon elle, cette approche, qui repose sur une méthode de projet, permet d’innover en matière de politique de développement en s’appuyant sur les ressources, les entreprises et les compétences locales, et sur l’engagement des acteurs locaux, créant ainsi synergies, dynamisme, emploi et inclusion. Une valeur ajoutée de l’intelligence territoriale qui selon Isabelle Boudineau n’est pas suffisamment prise en compte par les économistes qui ne raisonnent qu’en terme de PIB et de compétitivité. Elle en appelle à élargir le champ d’investigation aux géographes, qui vont au-delà des seuls critères quantitatifs pour s’intéresser aux spécificités des territoires et à leur aménagement.
Enfin, elle a ouvert l’atelier "apprentissage et qualifications" organisé par l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine Euskadi Navarre (voir article Retour sur l’atelier "apprentissage et qualifications" de l’Eurorégion à Bruxelles| Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)).
Visionner la réunion REGI-COTER
Les partenariats doivent contribuer à améliorer la gouvernance régionale.