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Et cela continue pour la période 2021-2027, puisque la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Union européenne agissent ensemble pour l’avenir des néo-aquitains en soutenant le développement des compétences à travers les actions portées par :

  • Les organismes de formation,
  • Les structures favorisant la création de l’emploi,
  • Les structures en charge de l’orientation,
  • Les entreprises du secteur de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire).

Pour en savoir plus :

Formation et emploi

Qu'est-ce que la stratégie de spécialisation intelligente (Smart Specialization Strategy) ?

La stratégie de spécialisation intelligente (ou S3) est une priorité pour l’Union européenne visant à orienter efficacement les financements sur la recherche et l’innovation.

Plus précisément, la Commission européenne souhaite que les régions investissent sur un nombre restreint de secteurs compétitifs et innovants pour leur territoire afin de se démarquer des piliers industriels et commerciaux mondiaux, comme la Chine ou les Etats-Unis.

Elle souhaite que cela continue pour la période 2021-2027 en encourageant les régions européennes à accorder une importance toute particulière au développement durable et à la digitalisation.

Comment se traduit-elle en Nouvelle-Aquitaine ?

La Région Nouvelle-Aquitaine a toujours fait de l’innovation un de ses moteurs et a accompagné les entreprises en conséquence.

Elle s’appuie sur un réseau de structures d’accompagnement de son agence de développement Innovation et des pôles et clusters jusqu’aux plateformes de transfert de technologie en passant sur les technopoles, incubateurs et accélérateurs. Cet écosystème porte un ensemble d’actions transversales permettant d’accompagner chacune des entreprises néo-aquitaine autour des priorités régionales : innovation, compétitivité au service des transitions.

La Région a également adopté un SRDEII (Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation) dans lequel la labellisation des filières, le suivi et l’animation de la démarche proprement dite de la S3 s’inscrivent. Ainsi, dans le cadre des orientations du SRDEII, les différentes filières suivantes ont été labellisées S3 par le partenariat :

  • Agriculture-Agroalimentaire
  • Santé, silver économie et bien-être
  • Chimie & Matériaux
  • Photonique et Hyperfréquences
  • Mobilités terrestres : Automobile-Véhicules, Industrie
  • Ferroviaire
  • Aéronautique Spatial Défense
  • Numérique
  • Industries électroniques
  • Energies : Production, Stockage-Batteries, Hydrogènes
  • Construction durable
  • Cuir, Luxe, Textile et Métiers d'Art
  • Actions transversales

Ainsi, les acteurs des filières « smartées » ont la possibilité de contacter les services de la Région afin d’évaluer les possibilités de financement de leur projet dans le domaine de :

L'innovation et la compétitivité

La Commission européenne a encouragé chaque région à se doter d'une stratégie de spécialisation intelligente (S3), visant à orienter les financements de la recherche et d'innovation vers des secteurs prioritaires.

Découvrez la S3 en Nouvelle-Aquitaine

En matière de recherche, l'Europe soutient les secteurs prioritaires

Communication - Publicité européenne

A l’occasion de cette réunion, le Lehendakari a insisté à plusieurs reprises sur son inquiétude concernant les retards de construction de la ligne à grande vitesse entre l’Espagne et la France, avec le risque avéré qu’elle ne soit pas terminée pour 2030 comme le prévoyaient pourtant les textes européens. Il a souligné l’importance de cette connexion pour la participation de tous au marché unique européen, la libre circulation et la décarbonation. Il a regretté que les consensus approuvés à Bruxelles soient trop souvent ignorés dans la pratique et a appelé la Commission à prendre des mesures vis-à-vis des Etats membres qui ne respectent pas ces accords et les obligations qui en découlent.

Alain Rousset a indiqué qu’il partageait les préoccupations d’Inigo Urkullu, notamment en lien avec le report modal de la route vers le rail pour le fret, qui est impossible dans l’état actuel de la ligne au Sud de Bordeaux et qui explique en partie que 10 000 camions franchissent chaque jour la frontière franco-espagnole. Selon lui, la façade atlantique a besoin d’un dispositif de mobilité important qui permette de répondre à l’appétence des citoyens pour des transports décarbonés – démontrée par le succès populaire de la LGV Tours-Bordeaux – et à la demande des entreprises. Le Président de Nouvelle-Aquitaine a ensuite mentionné son combat actuel pour que les branches Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) soient réalisées simultanément et rappelé que la création de la Société GPSO (SGPSO) permettait de rassembler les ressources nécessaires au projet dans le cadre d’une gouvernance commune. Sur la partie Dax-frontière, Alain Rousset a appuyé la nécessité d’avancer rapidement en matière d’autorisations administratives pour permettre les acquisitions foncières, dans une zone où la spéculation, mais également la géographie et la géologie sont beaucoup plus compliquées. 

Dans ses prises de parole, Adina Valean a rappelé les efforts de la Commission pour que la France et l’Espagne soutiennent le Corridor Atlantique, qui améliorera la connectivité entre les deux pays et qui constitue un projet d’intérêt européen en soi. Plusieurs financements européens ont d’ailleurs été accordés récemment, côtés français et espagnol, pour soutenir sa réalisation (voir article). En 2030, l’Espagne sera connectée à la France par la grande vitesse mais côté français, il reste des obstacles. La Commission demande à la France d’achever Bordeaux-Dax pour 2032 au plus tard, puisqu’elle ne sera pas en mesure de respecter l’échéance de 2030. La priorité de l’UE est la branche transfrontalière. La Commissaire s’est par ailleurs félicitée de la mise en place de la SGPSO, qui représente un pas en avant positif. Au sujet de la ligne déjà existante entre Bordeaux et la frontière, la Commission souhaite que dans l’attente de la LGV et dans la perspective de son utilisation future pour le fret, elle soit remise à niveau. 

Le Coordonnateur européen du Corridor Atlantique, Carlo Secchi, a, quant à lui, accentué le besoin d’accélérer la planification de Dax-frontière, avec les autorisations administratives. 

Communiqué de presse 

 

Depuis les conclusions du Conseil européen en 2017 appelant à l’émergence d’"Universités européennes" et à leur développement effectif à partir de 2018, cette action a été pleinement déployée dans le cadre du programme Erasmus+ 2021-2027 par des appels à propositions successifs annuels. En s'appuyant sur la diversité de l’enseignement supérieur en Europe, ce dispositif invite les établissements à porter la coopération transnationale à un niveau d'intensité supérieur. Chaque alliance d’universités européennes, composée d’un minimum de trois établissements d’enseignement supérieur européens auxquels peuvent s’ajouter des associés tiers, développe ainsi une coopération structurelle et stratégique à long terme. Elle se traduit entre autres par le développement de nouveaux diplômes communs, de programmes de recherche et d’innovation transdisciplinaire entre partenaires et de schémas de mobilité innovants (étudiante, personnel académique et administratif).

Ces collaborations permettent non seulement des retombées en termes de visibilité et d’attractivité pour chaque entité, mais aussi une meilleure structuration de leurs politiques respectives d’enseignement, d’internationalisation ou encore de recherche. C’est ce à quoi aspire par exemple l’Université de Limoges, dans le cadre de l’"Université européenne EUPeace", une des nouvelles alliances soutenues par l’appel 2023. EUPeace regroupe ainsi neuf universités dont certaines du Land de Hesse, région partenaire de la Nouvelle-Aquitaine. Elles travailleront autour des thématiques de travail suivantes : la paix, la justice et les sociétés inclusives.

Ce dernier appel reconduit en outre certaines "Universités européennes" déjà sélectionnées lors de l’appel 2020 comme entre autres ENLIGHT (Université de Bordeaux), EC2U (Université de Poitiers) et UNITA (Université de Pau et des Pays de l’Adour) qui passe de 6 à 12 membres pour 2023.

En Nouvelle-Aquitaine, avec également EU-CONEXUS (Université de la Rochelle) et EU4DUAL (école d’ingénieur ESTIA), ce sont désormais six "Universités européennes" qui sont implantées sur le territoire régional.

Les 30 alliances d’universités européennes sélectionnées pour cet appel 2023 devraient recevoir une enveloppe financière allant jusqu’à 14,4 millions € maximum par consortium, dans le but de continuer leurs actions jusqu’en 2027. Cela porte ainsi à 50 le nombre total d’alliances en cours et à plus de 430 le nombre d’établissements d’enseignement supérieur impliqués à travers 35 pays.  

Par ailleurs, la stratégie européenne en faveur des universités entend parvenir à un nombre total de 60 alliances d’universités européennes et de plus de 500 universités participantes d’ici à la mi-2024. C’est dans cette perspective que le prochain appel pour les "Universités européennes" ouvrira en octobre 2023. Au-delà de l’élargissement de cette initiative, le succès des "Universités européennes" peut inspirer l’élaboration d’autres actions structurantes pour l’enseignement supérieur en Europe. C’est le cas de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour qui fait ainsi partie d’un projet pilote européen d’un an, entamé en avril 2023, pour étudier la possibilité d'un statut juridique européen pour ces alliances d’universités. 

Page de présentation de l’initiative des "Universités européennes"

Communiqué de presse sur les résultats de l’appel 2023