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Simulations du Parlement européen : Une expérience immersive
Simulations du Parlement européen : Une expérience immersive
Parmi les événements phares de cette édition 2024, les simulations du Parlement Européen à Poitiers, Limoges et Bordeaux ont offert une opportunité exceptionnelle aux jeunes de s'engager activement dans des débats politiques et de comprendre le fonctionnement des institutions européennes. Organisées aux côtés des Europe direct et Eurofeel, une association d’étudiants de Science Po Bordeaux, ces simulations se sont déroulées en mai le 23 à Limoges, le 24 à Bordeaux et le 28 à Poitiers.
Elles ont rassemblé plus de 300 lycéens de toute la Nouvelle-Aquitaine, leur offrant une occasion de débattre des questions européennes actuelles. Les jeunes participants, répartis en groupes politiques similaires à ceux du Parlement Européen, ont eu l’occasion de vivre une expérience immersive et éducative, renforçant ainsi leur sentiment d’appartenance à l’Union Européenne.
Rendez-vous en mai 2025 !
Rendez-vous en mai 2025 !
Fort de ce succès, nous vous donnons rendez-vous pour le Joli Mois de l'Europe en 2025. Nous sommes déjà impatients de vous retrouver !
Le 31 mai 2024, la ministre en charge des relations extérieures du gouvernement de la Navarre a ouvert l’atelier d’échange de bonnes pratiques sur la résilience et l’eau avec la participation de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que du Land de Basse-Saxe (Niedersachsen).
Durant la rencontre, Yohana Cabaret, coordinatrice régionale du projet NBRACER, représentait la Nouvelle-Aquitaine et sa participation au projet NBRACER pour "Nature Based Solutions for Atlantic Regional Climate Resilience". Ce projet, qui a débuté en 2023 pour 4 ans, est financé par le programme Horizon de l’Union européenne. Il est piloté par l’association DELTARES mais porté par un consortium d’une trentaine de partenaires issus de six pays différents et huit régions atlantiques, dont la Région Nouvelle-Aquitaine, le Syndicat Mixte d'Études & d'Aménagement de la Garonne (SMEAG), le Parc naturel régional du Marais poitevin, le Comité scientifique AcclimaTerra, l’Institut Polytechnique de Bordeaux (ENSEGID), Sorbonne Université et la start-up MEOSS.
Sur le Marais poitevin, des aménagements naturels des berges minérales ont commencé à se mettre en place afin de restaurer les fonctions écologiques des cours d'eau, la dynamique fluviale, et toutes ou une partie des fonctionnalités du système hydrique (poissons, habitat, oxygénation, etc.). L’objectif de NBRACER est de mesurer les impacts de la modification des cours d'eau de surface sur la nappe phréatique. Le projet permet également de suivre l’impact climatique sur la Garonne, dont il est estimé que son flux pourrait baisser entre 13% à 37% d’ici 2030, et de trouver des points de recharges pour le soutien de la nappe.
Javier Loizu, de la société publique de gestion environnementale de la Navarre (GAN-NIK), a présenté un projet financé par la LIFE-IP NAdapta-CC. Celui-ci a permis de développer un plan de gestion du risque d’inondations à la suite de plusieurs catastrophes. Le plan comprend la création d’une application réunissant 45 municipalités afin d’envoyer des informations sur le niveau d’urgence et la fermeture de routes et de rues en fonction des inondations. La Basse-Saxe a également présenté son projet d’optimisation de l’utilisation de l’eau de pluie, DECISO, financé par Horizon et intégrant une partie de programme LEADER au niveau local.
Enfin, Jairo Gómez, de la société publique des infrastructures de la Navarre (NILSA), a expliqué son programme de numérisation du cycle urbain de l’eau. Par ailleurs, la NILSA participe au projet URAMUGA, financé à 65% par Interreg Poctefa, et dont l’objectif est d’améliorer la gestion du cycle intégral de l’eau des infrastructures d’alimentation et d’assainissement partagées déjà installées dans les zones transfrontalières de Navarre, d’Euskadi et de Nouvelle-Aquitaine.
Voir l’ensemble des présentations
Lien vers le projet NBRACER de la Nouvelle-Aquitaine
Lien vers le projet LIFE NAdapta de la Navarre
Europa Nostra fédère près de 240 associations culturelles, une centaine d’organisations publiques ou académiques et plus de 1 500 personnes venant de 46 pays d’Europe et d’une vingtaine de pays hors-Europe. Parmi leurs activités pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel européen, la fondation s’associe chaque année à la Commission européenne pour récompenser les projets les plus emblématiques.
Cette année, 26 projets sont lauréats du Prix Europa Nostra. Aux côtés de la mine historique de Rybnik (Pologne) ou des glacières de la région de Murcie (Espagne) dans la catégorie ‘conservation’, du programme irlandais de préservation des fermes traditionnelles dans la catégorie ‘Formation et compétences’ ou encore du festival international de théâtre classique à destination des jeunes (Syracuse, Italie) dans la catégorie ‘engagement des citoyens’, le projet NewsEye est récompensé au titre de la catégorie ‘projet de recherche’.
NewsEye est un projet collaboratif européen que l’Université de La Rochelle a coordonné entre 2018 et 2022. Financé par le programme Horizon 2020, le projet a fait travailler ensemble neuf partenaires de quatre pays européens différents (France, Autriche, Finlande et Allemagne) avec l’objectif commun de faciliter l’accès à la presse ancienne européenne (1850-1950). Des outils numériques fondés sur l’intelligence artificielle ont été développés, par exemple pour reconnaitre les caractères, analyser la structure des journaux et traiter des contenus multilingues, facilitant ainsi la recherche historique et l’accès aux informations.
Les Prix Europa Nostra seront officiellement remis aux lauréats le 7 octobre prochain à Bucarest. Le projet NewsEye est en lice pour le Prix du Public 2024. Les citoyens européens sont en effet invités à voter pour leurs trois projets préférés parmi les lauréats de cette année. Lors de la cérémonie, le projet gagnant recevra le Prix du public, doté d’une enveloppe de 10 000€ financée par le programme Europe Créative.
Site pour le vote du prix du public 2024
Markus Becker, Chef du bureau de Der Spiegel à Bruxelles, a présenté les résultats des élections en Allemagne, avec: l’AfD qui est le parti avec la plus forte progression depuis les dernières élections, la CDU qui se stabilise voire progresse, le SPD et Groen qui essuient une lourde perte alors qu’ils forment la coalition au niveau fédéral (leurs électeurs se sont soient abstenus, ou ont voté CDU), et enfin le nouveau parti BSW, fondé par un ancien membre de The Left, qui a fait un score impressionnant de 6%. La société allemande se tourne davantage vers la droite, avec des positions conservatrices sur l’immigration et des électeurs qui ont le sentiment qu’ils seront moins bien lotis à l’avenir. Selon Markus Becker, la CDU devrait remporter les élections fédérales en 2025, mais rappelle que c’est déjà ce qui était prévu la dernière fois.
En France, Karl de Meyer, Correspondant européen des Echos, a d’abord mentionné le séisme provoqué par l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, quelques heures à peine après les résultats du scrutin européen. Ces derniers placent le RN en grand gagnant, une extrême droite normalisée et dédiabolisée, puis Renaissance de la majorité présidentielle, tout juste deuxième devant le Parti socialiste-Place publique. La liste d’extrême gauche LFI atteint 9,9%. Les Républicains ne récoltent que 7,3% des suffrages. Karl de Meyer rappelle que sur la mandature 2019-2024, le groupe ID – dont fait partie le RN – avait été isolé par un "cordon sanitaire" au Parlement européen. Quant aux conservateurs de l’ECR, moins radicaux mais d’extrême droite, leur rôle pourrait être renforcé étant donné l’étroitesse d’une majorité reposant sur les autres groupes (PPE, S&D, Renew).
Lorenzo Robustelli, Rédacteur en chef d’eunews.it, a qualifié la situation italienne de "calme" en comparaison des dernières élections. La participation a été moindre. Le parti de la Première Ministre Giorgia Meloni, Fratteli d’Italia, a obtenu de bons résultats. Bien que le Parti Démocrate ait réalisé un bon en avant avec 24%, la vie politique italienne se polarise. Au niveau européen, c’est le PPE qui a remporté les élections, rien ne pourra donc être fait sans eux, mais le PPE ne pourra rien faire non plus sans les autres groupes politiques. Un problème pourrait aussi se poser au Conseil, avec des majorités plus difficiles à trouver entre les 27 Etats membres, puisque quatre à cinq d’entre eux sont désormais d’extrême droite et d’autres sont faibles (coalitions).


L’événement a été ouvert par Isabelle Boudineau, Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’Europe et des coopérations européennes. Dans son propos, elle a rappelé les grandes épreuves que l’Europe a dû affronter au cours du dernier mandat : Brexit, Covid – avec une solidarité en réponse à la crise, la guerre russe en Ukraine, l’inflation, les tensions agricoles, la guerre au Proche Orient. Cette période a aussi été marquée par l’application de la conditionnalité en matière d’Etat de droit sur le versement des fonds européens, ainsi que par le Green Deal, un début de réponse au changement climatique. Pour l’élue régionale, la solution réside dans une Europe plus forte et un budget en lien avec ses chantiers fondamentaux: la compétitivité, la solidarité et la coopération. Au sujet du scrutin, Isabelle Boudineau a regretté qu’avec le choc de la dissolution de l’Assemblée nationale, on ne parle plus d’Europe en France, très rapidement après l’annonce des résultats. Elle a enfin mentionné le courrier adressé par 120 régions européennes sur l’avenir de la politique de cohésion à la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (voir article 120 régions européennes, dont la Nouvelle-Aquitaine, écrivent à la Commission pour défendre la politique de cohésion| Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)).
Markus Becker, Chef du bureau de Der Spiegel à Bruxelles, a présenté les résultats des élections en Allemagne, avec: l’AfD qui est le parti avec la plus forte progression depuis les dernières élections, la CDU qui se stabilise voire progresse, le SPD et Die Grünen qui essuient une lourde perte alors qu’ils forment la coalition au niveau fédéral (leurs électeurs se sont soient abstenus, ou ont voté CDU), et enfin le nouveau parti BSW, fondé par un ancien membre de The Left, qui a fait un score impressionnant de 6%. La société allemande se tourne davantage vers la droite, avec des positions conservatrices sur l’immigration et des électeurs qui ont le sentiment qu’ils seront moins bien lotis à l’avenir. Selon Markus Becker, la CDU devrait remporter les élections fédérales en 2025, mais rappelle que c’est déjà ce qui était prévu la dernière fois.