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La représentation du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) à Bruxelles accueillait pendant ces deux jours une vingtaine de dirigeants d’entreprises périgourdines, délégation présidée par Sébastien Frouin, Président du MEDEF Périgord.
A l’occasion de ce déplacement, ils ont eu l’opportunité de rencontrer divers intervenants pour s’entretenir de sujets d’actualité tels que la politique régionale, outil d’accompagnement au service des entreprises, la stratégie industrielle de l’UE ou encore sa politique de l’énergie.
Ils ont également eu un échange avec le bureau de Représentation de la Nouvelle-Aquitaine. Ce fut l’occasion de dialoguer sur le rôle et les missions du bureau, les différents dossiers portés et défendus par la Région à Bruxelles, comme l’avenir de la politique de cohésion, le foie gras ou la reconnaissance d’une catégorie spécifique pour les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Les chefs d’entreprise en ont profité pour mettre sur la table des sujets de préoccupation comme les normes de transport routier ou les enjeux européens de la filière viti-vinicole, qui ont suscités des échanges nourris.
L’équipe de la Région à Bruxelles a rappelé qu’elle se tenait à la disposition de l’ensemble des acteurs de la Nouvelle-Aquitaine pour les accompagner dans leurs démarches auprès de l’UE.
Les acteurs de la recherche et de l’innovation présents en Nouvelle-Aquitaine forment un écosystème riche, dynamique et tourné vers l’Europe et l’international. Dans le cadre du partenariat Europe entre l’ADI Nouvelle-Aquitaine, le Bureau de représentation de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles et les pôles de compétitivité, était organisée, à la demande des pôles, une rencontre avec les cellules Europe des universités néo-aquitaines. L’occasion d’encourager la mise en réseau de l’ensemble des acteurs.
Six universités sont implantées sur le territoire néo-aquitain: l'université de Bordeaux, l’université de Limoges, l’université de Pau et des Pays de l’Adour, l’université de Poitiers et l’université de la Rochelle. Chaque établissement est doté d’une cellule Europe ayant pour objectif d’informer, former, conseiller et accompagner l’écosystème universitaire et ses partenaires à l’identification de financements européens, à la rédaction de candidatures, à la structuration du projet et à la valorisation des résultats. Les EPST comme le CNRS, l’INRAE, l’INRIA et l’INSERM sont des organismes dédiés à la recherche et à la formation. Ils ont tous des unités de recherche implantées en Nouvelle-Aquitaine.
Au niveau entrepreneurial et dans le cadre de sa politique de filières prioritaires, la Région Nouvelle-Aquitaine accompagne onze pôles de compétitivité: Aerospace Valley, Agri Sud-Ouest Innovation, Alpha Route des lasers et des hyperfréquences, Avenia, Cimes, Cosmetic Valley, ENTER, S2E2, ID4CAR, Polymeris, Pôle Européen des Céramiques et Xylofutur. Moteurs de croissance, d’innovation et d’emplois, les pôles jouent un rôle d’appui aux entreprises et d’animation des filières. Ceux-ci ont développé une dimension européenne et internationale forte en s’impliquant dans des projets européens et en accompagnant leurs adhérents dans leur stratégie européenne et internationale. Ces pôles proposent également des services de veille, d’aide à la recherche, au montage et à la gestion de projet.
L’objectif de l’atelier organisé par l’ADI Nouvelle-Aquitaine était ainsi de faciliter les échanges entre ces structures, en créant des passerelles entre le monde académique, de la recherche et de l’entrepreneuriat. L’ensemble des pôles, universités et ESPT ont eu l’occasion de présenter "leur carte d’identité européenne", permettant aux participants de mieux connaître les périmètres d’activité de chaque structure, de comparer leurs pratiques et de cerner des pistes de coopération futures.
A cet égard, les participants ont été invités à présenter les actions et programmes européens sur lesquels leur structure candidate régulièrement, parmi lesquels Horizon Europe, LIFE, Erasmus+, Interreg ou encore I3. Cet exercice de pré-positionnement a permis d’établir une cartographie des dispositifs ciblés, mais aussi d’identifier les contacts potentiels (correspondant Europe, laboratoire, enseignant-chercheur etc.) pour monter des consortiums entre pôles, universités et EPST.
Des rendez-vous bilatéraux ont été organisés dans l’après-midi. L’occasion pour les participants d’échanger autour de leur fonctionnement, et d'explorer les possibilités de collaboration autour des programmes européens.
Du 10 avril au 8 mai, la Commission européenne a lancé un appel à contributions sur le thème "Relier l’Europe par le transport ferroviaire à grande vitesse". Ce sujet fera l’objet d’une communication (non législative) de l’exécutif européen dans les prochains mois. Ce plan stratégique, constitué d’actions ciblées, visera à accélérer la mise en œuvre d’un réseau ferroviaire à grande vitesse à l’échelle de l’UE, articulé autour de trois piliers:
- Encourager un modèle de service orienté vers le citoyen en facilitant la connectivité ferroviaire à grande vitesse en Europe;
- Coordonner la planification, le financement et la mise en œuvre des infrastructures;
- Promouvoir un modèle économique rentable pour les opérateurs et assurer leur compétitivité sur le réseau ferroviaire à grande vitesse.
Relier l’Europe par le transport ferroviaire à grande vitesse
Du 10 avril au 8 mai, la Commission européenne a lancé un appel à contributions sur le thème "Relier l’Europe par le transport ferroviaire à grande vitesse". Ce sujet fera l’objet d’une communication (non législative) de l’exécutif européen dans les prochains mois. Ce plan stratégique, constitué d’actions ciblées, visera à accélérer la mise en œuvre d’un réseau ferroviaire à grande vitesse à l’échelle de l’UE, articulé autour de trois piliers:
- Encourager un modèle de service orienté vers le citoyen en facilitant la connectivité ferroviaire à grande vitesse en Europe;
- Coordonner la planification, le financement et la mise en œuvre des infrastructures;
- Promouvoir un modèle économique rentable pour les opérateurs et assurer leur compétitivité sur le réseau ferroviaire à grande vitesse.
Relier l’Europe par le transport ferroviaire à grande vitesse
La Commission européenne a ouvert le 14 avril une consultation publique afin de recueillir des avis et retours sur un programme de l’Union européenne pour les villes. Suite à cette consultation, la Commission européenne publiera une communication sur l’agenda européen pour les villes. La publication est prévue pour fin d’année 2025. Son objectif est de faire un état des lieux des initiatives et les instruments de l’UE pour les villes. Ce programme politique ambitieux pour les villes était annoncé dans la lettre de mission du Vice-Président aux réformes et à la cohésion, Raffaele Fitto.
Ce programme devrait fournir une vision de l'avenir des villes en examinant des questions telles que le logement, l'action climatique, la numérisation, la mobilité, l'inclusion sociale et l'égalité. Il devrait également exploiter le potentiel des villes en tant que moteurs d'innovation, de croissance et de compétitivité.
La consultation est ouverte jusqu’au 26 mai à minuit.
La Commission européenne a ouvert le 14 avril une consultation publique afin de recueillir des avis et retours sur un programme de l’Union européenne pour les villes. Suite à cette consultation, la Commission européenne publiera une communication sur l’agenda européen pour les villes. La publication est prévue pour fin d’année 2025. Son objectif est de faire un état des lieux des initiatives et les instruments de l’UE pour les villes. Ce programme politique ambitieux pour les villes était annoncé dans la lettre de mission du Vice-Président aux réformes et à la cohésion, Raffaele Fitto.
Ce programme devrait fournir une vision de l'avenir des villes en examinant des questions telles que le logement, l'action climatique, la numérisation, la mobilité, l'inclusion sociale et l'égalité. Il devrait également exploiter le potentiel des villes en tant que moteurs d'innovation, de croissance et de compétitivité.
La consultation est ouverte jusqu’au 26 mai à minuit.

Le secteur vitivinicole européen est confronté depuis plusieurs années à une crise multiforme: changement climatique, incertitudes du marché, évolution des modes de consommation, autant de défis qui ont poussé la Commission européenne, en juillet 2024, à lancer un Groupe à Haut Niveau afin d'examiner les besoins de la filière et proposer des solutions en collaboration avec les professionnels et les États membres. Ce Groupe à Haut Niveau a rendu des conclusions en fin d’année dernière, qui prennent la forme de "recommandations" sur les outils susceptibles d’aider davantage le secteur à faire face aux défis actuels, à améliorer sa compétitivité et à explorer de nouveaux débouchés commerciaux (voir IE du 5 février 2025).
Lors de la réunion de la commission de l'agriculture et du développement rural du Parlement européen le 11 février dernier, le commissaire Christophe Hansen s’était engagé à ce que ces recommandations soient traduites en actions législatives concrètes dans de futures propositions de la Commission européenne. C’est ce qui a été mis sur la table le 28 mars. La Commission européenne propose ainsi de modifier trois législations: les règlements (UE) nº 1308/2013, (UE) 2021/2115 et (UE) nº 251/2014 en ce qui concerne respectivement certaines règles du marché et mesures de soutien sectoriel dans le secteur vitivinicole et pour les produits vinicoles aromatisés.
Le nouveau train de mesures a été présenté aux députés européens le 8 avril dernier. A cette occasion, la Commission en a rappelé les grandes lignes et l’objectif principal, à savoir fournir certaines flexibilités aux Etats membres et aux opérateurs pour faire face aux défis auxquels le secteur est confronté, défis rendus d’autant plus complexes dans un climat géopolitique incertain. Mauro Poinelli, chef de l’unité Vin à la DG AGRI de la Commission européenne, a résumé les propositions de la CE en trois points principaux:
- Soutien à la gestion du potentiel de production: la proposition permet des ajustements de la production en fonction de la demande et des échanges commerciaux en introduisant une série de flexibilités sur les autorisations de replantations, et les États membres seront également autorisés à mieux calibrer les autorisations de plantation en fonction de leurs besoins nationaux et régionaux. Pour prévenir des excédents, les États membres seront habilités notamment à prendre des mesures telles que l'arrachage (élimination des vignes indésirables ou excédentaires) et la récolte en vert (élimination des raisins encore verts avant la récolte).
- Soutien pour aider à renforcer la résilience face au changement climatique, qui affecte certaines régions en particulier: les États membres peuvent porter l'aide financière maximale de l'Union à 80 % des coûts d'investissement admissibles pour les investissements visant à atténuer le changement climatique et à s'y adapter.
- Soutien pour répondre aux défis liés à la baisse de consommation, en s’adaptant aux changements de comportement des consommateurs: il est proposé sur ce point d’introduire des règles de commercialisation plus claires pour les produits vinicoles à faible teneur en alcool et ce dans l'ensemble du marché unique. Un étiquetage harmonisé devrait également réduire les coûts et simplifier les échanges. En outre, les groupements de producteurs gérant des vins protégés dans le cadre d'indications géographiques pourront bénéficier d'une aide au développement du tourisme lié au vin ; et enfin, la durée des campagnes de promotion financées par l'UE en faveur de la consolidation du marché dans les pays tiers sera portée de trois à cinq ans afin d’en renforcer l’efficacité.
Si ces propositions ont été globalement très bien accueillies par les députés européens, certains se sont montrés cependant sceptiques sur les mesures en matière d’arrachage. Sur ce point, le représentant de la Commission européenne a rappelé que les mesures proposées étaient prudentes par rapport aux recommandations du Groupe à Haut niveau, en particulier lorsque cela concerne des régions dépendant exclusivement de la viticulture.
La proposition de la Commission est désormais entre les mains des colégislateurs (Parlement européen et Conseil pour les Etats membres). Face à l‘ampleur de la crise qui touche le secteur, le député Eric Sargiacomo, vice-président de la commission de l’agriculture et co-président de l’intergroupe "Vin" du Parlement européen, a souligné en clôture de séance la nécessité d’aller le plus rapidement possible dans la procédure d’adoption.
Le communiqué de presse de la Commission européenne :
Les propositions de modifications législatives de la commission européenne :
Le programme de travail 2025 d'Horizon Europe est en cours de publication. Les derniers appels des programmes de travail 2023-2024 et les premiers appels pour 2025 sont déjà publiés. Vous trouverez l’intégralité des appels à projets Horizon Europe sur le portail Funding & Tenders.
Pour davantage d’informations, vous pouvez contacter le bureau de Bruxelles de la Région Nouvelle-Aquitaine à l'adresse suivante: bureau-bruxelles@nouvelle-aquitaine.fr