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La newsletter du Réseau Rural Nouvelle-Aquitaine
Lors de son intervention, il a d’abord souligné l’importance pour les régions, notamment françaises, d’être représentées à Bruxelles. Pour lui, les bureaux régionaux sont des outils extrêmement précieux qui permettent de se positionner dans la complexité des affaires européennes. Le président a également remercié les équipes des Directions générales de la Commission qui se déplacent régulièrement sur le terrain.
A plusieurs reprises, Alain Rousset a insisté sur la révolution de l’agro-écologie et la nécessité de réussir le basculement de la politique agricole vers la transition climatique. Cette dernière nécessitera notamment d’adapter le matériel agricole. Ce sujet sera d’ailleurs abordé lors d’un déplacement des Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie mi-février à Bruxelles. Les attentes de la Région sont grandes pour la future Politique Agricole Commune (PAC) et sur la manière dont elle pourra accompagner l’innovation et la transition. Dans ce contexte, Alain Rousset a regretté la décision de l’Etat français de reprendre la gestion d’une grande partie du Fonds européen agricole de développement rural (FEADER).
Plus globalement, le Président de la Région a qualifié l’adaptation, la limitation et la résilience au changement climatique de révolution existentielle. Sur ce sujet, 400 scientifiques ont été mobilisés en Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de Néo-Terra, la feuille de route régionale de la transition environnementale et climatique. Alain Rousset a appelé l’Union européenne à la mise en place d’un observatoire des initiatives en faveur de la transition climatique à l’échelle des territoires. Un petit nombre de régions pertinentes, par exemple nos régions partenaires à Bruxelles, pourrait également être sélectionné pour agir comme territoires pilotes/témoins/démonstrateurs du changement climatique au niveau européen.
Le Président de la Nouvelle-Aquitaine a aussi tenu à rappeler qu’il était très attentif à l’avenir de la politique de cohésion, afin qu’elle ne soit pas la victime des arbitrages budgétaires liés au Brexit et aux nouvelles politiques de l’UE.
A l’issue de l’intervention, les convives ont été invités à un cocktail composé de produits régionaux, dont la majeure partie est sous appellation d’origine tels que du foie gras IGP du Sud-Ouest, du fromage Ossau Iraty, ou encore des huîtres Marennes d’Oléron.
Actions à soutenir
- Accompagnement de la création d’entreprise par exemple par le financement des dépenses d’amorçage et de prestations de conseil et de formation, en intégrant les actions de suivi et de parrainage post-création.
- Accompagnement de la transmission et de la reprise d’entreprise par exemple par le financement d’actions de repérage, d’anticipation, de conseil et de redéploiement de l’outil repris, y compris le suivi et le parrainage postreprise. Le rachat de l’entreprise, le recrutement et la formation du futur repreneur par le cédant peuvent aussi être soutenus.
- Consolidation et professionnalisation du réseau d’appui territorial à la création et à la reprise d’entreprises
- investissements et plans d’actions des technopoles et pépinières…,
- abondement, animation et gestion des instruments financiers (plateformes d’initiatives locales et Association pour le droit à l’initiative économique par exemple).
- fédération et professionnalisation d’écosystèmes territoriaux d’acteurs (associations, structures d’accueil, couveuses, chambres consulaires, prestataires, etc.) qui accompagnent et conseillent les bénéficiaires sur les plans financier, juridique, fiscal, en termes de ressources humaines, d’investissements…
Ce projet vise à développer une méthode de localisation des filets de pêche perdus en mer. Il est porté par l’Université de Bordeaux au travers du programme d’innovation SPRING Océan (Université de Bordeaux et Aerospace Valley), en partenariat avec le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de Nouvelle-Aquitaine, et soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d’Agglomération Pays Basque.
Le projet FIND (FIlets coNnectés pour une pêche Durable) est né du constat de la perte, chaque année, de plusieurs filets par les navires de pêche, en raison de mauvaises conditions météorologiques, de la houle, de la perte du fanion qui sert à localiser les filets, etc. C’est en émettant des ondes acoustiques que les filets de pêche "connectés" pourront être retrouvés plus efficacement grâce à un système de localisation embarqué sur le bateau. Les fréquences sélectionnées sont celles en outre qui auraient le plus de chance de limiter les prises accidentelles de cétacés, en les repoussant.
Guillaume Ferré, enseignant-chercheur à l’Université de Bordeaux, et Patrick Lafargue, Président du CRPMEM de Nouvelle-Aquitaine, étaient présents au Parlement européen à cette occasion. Le concours Ruban vert est porté par l’association Blue Fish, et récompense chaque année les bonnes pratiques de pêche durable dans trois catégories: environnementales, économiques et sociales & sociétales.
Pour Patrick Lafargue: "la filière pêche en Nouvelle-Aquitaine est en constante évolution et elle se doit d’être innovante pour répondre aux enjeux environnementaux. D’autres projets sont en cours visant à réduire la consommation de carburant, les émissions de gaz à effet de serre, etc."
La conférence avait pour principal objectif de souligner le rôle clé des autorités locales et régionales dans la fourniture des transports publics comme alternative aux véhicules individuels polluants.
A cet égard, Mme Boudineau s’est exprimée sur les enjeux de la mobilité urbaine. Le secteur est confronté à l’augmentation de la congestion, de la pollution de l'air et sonore ainsi qu’à une progression de l'urbanisation, combinées à une crise des budgets publics. Alors même que le transport est un enjeu majeur dans la baisse des émissions carbone et donc de la lutte contre changement climatique.
Selon elle, l’Union européenne ne pourra réussir son Pacte Vert (Green Deal) que si les Régions et les villes sont soutenues dans ce cadre, car elles sont en première ligne pour offrir un service de transport public efficace et propre. Elle a rajouté que les autorités publiques compétentes et les opérateurs doivent avoir les moyens d’innover afin d’utiliser des combustibles durables et de proposer une offre compétitive face à la voiture individuelle.
Des propos similaires ont été tenus par la député européenne Anna Deparnay-Grunenberg (Allemagne, Les Verts/ALE) qui en appelle au soutien par des fonds européens, propos qui ont été entendus par les représentants de la Commission européenne en charge du climat et du transport. A cette occasion, ces derniers ont annoncé que dans le cadre du Pacte vert des consultations sont prévues fin févriert/début mars.
La conférence a été l’occasion d’un échange fructueux d’expériences et d’analyses entre chercheurs, élus locaux et opérateurs de nombreuses villes européennes (Paris, Limbourg, Bilbao, Budapest, Bruxelles, Vienne, Lisbonne, Birmingham et Krakow).
L’équipe de la Représentation de la Nouvelle-Aquitaine a ainsi pu échanger avec eux autour de son rôle et de ses missions auprès des institutions européennes. Dans le cadre de ce voyage d’études de trois jours, la Représentation a également convié des intervenants extérieurs au sein de ses locaux. Ainsi, Hervé Dupuy, chef d’Unité à l’Agence exécutive de la Commission européenne pour l’Innovation et les Télécommunications (INEA) et originaire de Nouvelle-Aquitaine est venu expliquer son parcours professionnel et les politiques de la Commission en matière numérique.
Des anciens diplômés de l’IEP de Bordeaux, représentants de l’Oréal et EDF, ont également présenté leurs activités auprès des institutions européennes tout comme l’ONG Surfrider Europe, présente à Bruxelles et dont le siège social se trouve à Biarritz. Outre ces rencontres bilatérales, les étudiants ont eu l’occasion de visiter le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne. Au Parlement européen, ils ont notamment été accueillis par la paloise Laurence Farreng, députée européenne membre du groupe Renew Europe.
Ce séjour d’études à Bruxelles est devenu un élément incontournable dans la formation des étudiants de Sciences Po Bordeaux en dernière année des Masters CE et APRI. Il leur permet d’en apprendre davantage sur le fonctionnement du milieu européen, de rencontrer d’anciens étudiants de l’IEP ou encore d’effectuer des démarches en vue de leur stage de fin d’études.
En effet, l’Emilie-Romagne, région partenaire de la Nouvelle-Aquitaine, a développé une stratégie de transformation numérique avec un focus sur l’intelligence artificielle et le Big Data, et comportant la prochaine installation du supercalculateur européen "Leonardo" à Bologne. Dans le cadre de cette stratégie, la région italienne souhaite également créer une dynamique d’échanges avec d’autres régions européennes afin de partager des bonnes pratiques en matière de numérisation des administrations.
Après un mot introduction dédiée à la place de l’éthique en matière d’intelligence artificielle et de Big Data par le Professeur Alberto Melloni, de l’Université de Modène, des représentants des DG CNECT, RTD ainsi que DIGIT de la Commission européenne se sont exprimés sur les objectifs des prochains programmes européens dédiés au numérique pour la période 2021-2027.
Le numérique est en effet à l’agenda de la Commission européenne, car elle souhaite renforcer l’usage des nouvelles technologies, aussi bien dans les entreprises que dans les institutions et pour les citoyens. Pour cela, elle a mis sur pied le futur programme Europe Numérique. Ce programme a pour objectifs d’organiser une montée en compétences de la population en matière de numérique, de renforcer les infrastructures de supercalcul afin de rendre le continent plus compétitif en matière de recherche et d’innovation, d’investir dans le développement de l’intelligence artificielle et de renforcer la cybersécurité sur le marché numérique européen et, plus globalement, de favoriser la diffusion des usages numériques dans toute la société et l’économie. Le budget dont bénéficiera ce programme est malheureusement encore incertain en raison des négociations toujours en cours sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union européenne. Par ailleurs, la Commission souhaite poursuivre le travail engagé en 2019 sur l’usage éthique de l’intelligence artificielle.
Par la suite, un panel diversifié de régions européennes ont pu présenter leurs priorités en termes de développement numérique: Nouvelle-Aquitaine, Emilie-Romagne, Flandre, Brabant Septentrional, Euskadi et Catalogne étaient présentes. Ce tour de table a été l’occasion de présenter le parcours usager que la Nouvelle-Aquitaine a mis en place après la fusion de 2016 afin de faciliter les démarches des citoyens relativement aux actions régionales, et de clarifier le traitement des demandes en interne, ainsi que leur suivi. Cela passe notamment par la réduction du nombre de sites régionaux et l’harmonisation de leur graphisme pour faciliter leur identification. Un formulaire unique de demande en ligne a aussi été mis en place pour mieux répartir les demandes entre les services régionaux. Egalement, un numéro d’appel unique sera prochainement mis en service afin de faciliter les contacts entre usagers et Conseil régional et de permettre d’accéder plus rapidement au bon interlocuteur.
Enfin, l’évènement a été conclu par l’intervention d’IBM et d’Expert System qui ont présenté des exemples de solutions numériques pouvant répondre aux besoins des institutions souhaitant améliorer leurs offres de services en ligne.