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Ewa Kopacz, ancienne première ministre polonaise et actuellement vice-présidente du Parlement européen, était invitée à prononcer le discours d’ouverture de la conférence. Elle a ainsi rappelé les conséquences bénéfiques et l’espoir apportés par la chute du Mur de Berlin et la victoire de Solidarnosc aux élections de 1989 pour la Pologne, alors soumise à de strictes privations et en chemin vers un changement de régime. Mark Weinmeister, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du Land de Hesse, a souligné l’ampleur de la séparation entre l’Europe de l’Est et l’Ouest il y a encore trente ans, se remémorant la traversée de la frontière pour se rendre de RFA en RDA, comprenant le passage de plusieurs postes-frontières et le paiement de frais de douanes.

L’intervention de Jutta Fleck, qui fut séparée de ses enfants pendant six ans suite à sa fuite vers Berlin Ouest et mieux connue comme "la femme de Check-point Charlie" a également permis de rappeler que cette frontière fut parfois infranchissable.

Anne-Marie Cocula, de son côté, a souligné le décalage créé par la séparation entre les pays occidentaux et orientaux et l’importance d’intégrer ces derniers au projet européen. Selon Mme Cocula, l’élargissement devait réussir à atténuer les différences via l’adoption de l’acquis européen par l’Est, tout en évitant l’écueil de voir les Etats de l’Ouest imposer leur vision. Anne-Marie Cocula a également pointé les dangers d’une Europe à deux vitesses qui ne prendrait pas en compte les particularités et besoins de tous les territoires qui la composent. 

Pawel Stachowiak a également tenu à insister sur les bienfaits de l’appartenance à l’UE encore aujourd’hui. Ainsi juge-t-il les Polonais "à la fois enthousiastes et sceptiques": conscients des bénéfices, notamment économiques, que l’UE leur a apportés, mais parfois réticents ou méfiants à accepter certaines règles, normes et valeurs européennes.

Pour conclure la conférence, Patrizio Bianchi, Ministre en charge des Affaires européennes de la Région Emilie-Romagne, a déclaré "La chute du Mur n’a pas suffi à construire l’Europe, mais elle a aidé à sa réunification". Selon lui, la construction européenne est un processus en perpétuel mouvement caractérisé par la capacité des Etats, régions et citoyens européens à travailler ensemble pour un avenir meilleur.

AVENIA, le seul pôle français spécialisé dans les sciences et technologies du sous-sol, a reçu à nouveau le label "Pôle de compétitivité" début 2019. Pour cette nouvelle période de labellisation, l’équipe du Pôle a consolidé sa stratégie européenne, à la fois pour renforcer la visibilité du Pôle au niveau européen et pour renforcer sa participation ou celle de ses adhérents dans des projets collaboratifs européens. La venue à Bruxelles d’Emmanuelle Piron et Emmanuelle Robins, respectivement responsable des projets, des clubs d’innovation et de la veille, et responsable des projets internationaux, s’inscrit dans ce contexte.

Accompagnées par le bureau de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, elles ont été reçues par différents services de la Commission européenne (R&D, Energie et Politique des clusters), par le conseiller Energie de la représentation permanente de la France, par des représentants d’autres régions actives sur la géothermie, par des représentants d’industriels européens, et par des associations professionnelles européennes.

Lors des échanges, Emmanuelle Piron et Emmanuelle Robins ont présenté les activités menées par le Pôle, en tant que coordinateur du projet GeoEnergy Europe. Le projet, cofinancé par le programme COSME de la Commission européenne, met en relation plusieurs clusters européens pour soutenir l’internationalisation des PME dans le domaine des géoénergies, et plus particulièrement dans le domaine de la géothermie.

Au cours de ces différents rendez-vous, les deux représentantes du POLE AVENIA ont aussi présenté les secteurs d’activités stratégiques pour les adhérents du Pôle et ont pu les confronter avec l’approche ou les initiatives portées par leurs interlocuteurs. Dans un contexte de préparation d’un futur « Green Deal » européen, les échanges ont porté sur les politiques de décarbonisation, sur la promotion de l’énergie renouvelable géothermique dans le mix énergétique, sur l’accompagnement de la transition numérique des filières "énergies du sous-sol", et sur les technologies de stockage et capture du carbone. D’autres activités également accompagnées par le Pôle ont été portées à la connaissance des différents interlocuteurs européens: les différents aspects de la politique européenne sur les matières premières (besoins, origines, approvisionnement, circularité, etc.), l’hydrogène, la production de lithium, l’hydrogéologie ou encore le génie géotechnique.

Le site du POLE AVENIA

Le site du projet GeoEnergy Europe

Cette conférence s’inscrit dans une réflexion plus large, initiée par la Commission européenne au printemps 2018, sur les besoins en compétences dans le secteur de la défense. Pendant plusieurs mois, la DG GROW a réuni régulièrement des industriels, des acteurs de la formation, des centres de recherche et des autorités publiques pour que la formation et les besoins en compétences soient pris en compte dans les nouvelles initiatives européennes sur la défense. AEROCAMPUS Aquitaine, en tant que campus de formation dédié à l’aéronautique, au spatial et à la défense, a contribué à cette réflexion. (Voir article IE de mars 2019).

Devant la centaine de participants européens présents les 9 et 10 octobre, les intervenants ont présenté différentes initiatives portées par des universités, des centres de formation, des industriels ou encore des clusters, pour contribuer à former la main d’œuvre qualifiée existante et à attirer de nouveaux talents. Les opportunités professionnelles dans le domaine de la défense sont souvent méconnues, alors que le secteur évolue très rapidement et fait appel à de nombreuses compétences sur les technologies de pointe qu’il développe. Plusieurs bonnes pratiques ont été présentées lors de cette conférence, par exemple pour renforcer la coopération entre les centres de formation, les industriels et les forces armées, pour développer de nouveaux parcours de formation universitaire,  pour rendre ces métiers plus attractifs auprès des femmes qui y sont sous-représentées, ou encore pour identifier les besoins en compétences numériques ou compétences relationnelles. Les participants ont également appelé à une meilleure reconnaissance européenne des systèmes de certification.

Lors de son mot d’intervention, Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, a félicité AEROCAMPUS Aquitaine et l’Université de Bordeaux, sélectionnés pour participer à un projet européen sur cette thématique. Le projet ASSETS+, soutenu par le programme Erasmus+, débutera en janvier 2020. Il réunit au total 32 partenaires (entreprises, acteurs publics, universités, centres de formation), et les activités menées permettront d’associer d’autres acteurs de l’écosystème néo-aquitain de la défense (Pôle Aerospace Valley, Fondation Bordeaux Universités, industriels implantés dans la Région, etc.).

Cette année, le groupe est parti à la découverte du Parlement européen. Dans le cadre de leur visite de l’hémicycle, le député européen Stéphane Séjourné (Renew Europe), originaire de Poitiers, les a accueillis et a échangé avec eux autour de ses activités de parlementaire et des enjeux politiques européens.

Pour la première fois, les treize membres de la délégation se sont également rendus dans les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, où le bureau leur a présenté le rôle des représentations régionales à Bruxelles, et ses activités.

Voir le site de la CCI des Deux-Sèvres 

Présentation du projet de bus à hydrogène de l’Agglomération de Pau à l’occasion de la Semaine européenne des villes et des régions

A l’occasion d’un événement dédié aux bus à hydrogène dans le cadre de la Semaine européenne des villes et des régions, le 8 octobre dernier, Mélanie Pédeutour a présenté le projet "FEBUS", consistant en la mise en place de bus à haut niveau de service à hydrogène à Pau et dont elle est la cheffe de projet.

Lors de cet événement, les villes de Pau, d’Akhersus (Norvège), de Cologne (Allemagne) et la province de Groningen-Drenthe (Pays-Bas) ont partagé leurs expériences et les enseignements qu’ils ont tirés de la mise en place, parfois complexe, de leurs projets de mobilité zéro-émission en zone urbaine.

Les retours d’expériences successifs ont démontré que la mise en œuvre de solutions de mobilité zéro émission à hydrogène doit prendre en compte la spécificité de chaque territoire. En effet, les autorités locales ont dû trouver des solutions adaptées aux contraintes et aux besoins rencontrés sur place. Jens Conrad, pour la ville de Cologne, a par exemple indiqué qu’un manque d’espace pour installer leurs stations de recharge les a conduit à réaménager le dépôt des bus afin de les installer à l’intérieur du bâtiment déjà existant. Les ressources, l’industrialisation et la géographie des territoires ainsi que les compétences disponibles localement ont aussi été des éléments déterminants pour faire le choix de l’hydrogène. Erwin Stoker, de Groningen-Drenthe, a ainsi expliqué que leur décision d’opter pour cette technologie dans le cadre du renouvellement de leur flotte de transports publics se justifiait en partie par la possibilité d’utiliser les surplus d’électricité renouvelable de deux pays frontaliers, l’Allemagne et le Danemark, afin de produire l’hydrogène nécessaire à leur projet.

Mélanie Pédeutour est ensuite revenue sur le processus ayant abouti à la commande par le Syndicat Mixte des Transports de l’Agglomération de Pau de huit bus de 18 mètres de long fonctionnant grâce à de l’hydrogène vert. Quatre ans de développement ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat, de l’idée jusqu’à la réalisation. La recherche d’une solution combinant le mieux flexibilité, autonomie d’exploitation avec confort pour les usagers et amélioration de l’impact environnemental, a guidé le choix de l’hydrogène. La question des coûts a été l’une des difficultés rencontrées pour la mise en place de ce projet comptant parmi les pionniers de la mobilité hydrogène en France pour les transports publics. En effet, la mise en œuvre d’une solution zéro émission à hydrogène nécessite encore des investissements supplémentaires pour assurer l’approvisionnement en hydrogène (investissement dans une station de distribution associée ou non à une unité de production d’hydrogène). Les véhicules en eux-mêmes sont également plus coûteux que les bus classiques, notamment car ils sont encore construits en petites quantités. Des financements de la part de la Région Nouvelle-Aquitaine et de l’ADEME, mais aussi des fonds européens (FEDER et Horizon 2020 via la FCHJU) ont permis de surmonter cette difficulté.

Finalement, les participants ont insisté sur la nécessité de coopérer avec d’autres porteurs de projets de bus à hydrogène et de multiplier les prises de contact afin d’apprendre de leurs expériences et d’augmenter les chances de réussites de leurs projet.

Voir les présentations des intervenants 

Nouvelle rencontre des régions membres du partenariat "Hydrogen Valleys" à Bruxelles

Les travaux du partenariat de smart spécialisation (partenariat S3) Hydrogen Valleys progressent depuis sa création en mai dernier. Le 15 octobre, les régions participantes se sont retrouvées à Bruxelles pour la seconde réunion plénière de ce partenariat focalisé sur le développement d’une chaîne de valeur de l’hydrogène en Europe.

 

Région Nouvelle-Aquitaine Bruxelles
Réunion du Partenariat S3 Hydrogen Valleys © Région Nouvelle-Aquitaine Bruxelles

Carine Lasbrugnas, Cheffe de service "Solutions énergétiques innovantes" au sein de la Direction de l’Energie et du Climat, et Gérard Majewski, de l’Unité opérationnelle Filières Vertes, ont représenté la Région Nouvelle-Aquitaine lors de cet événement.  La réunion a permis de définir cinq groupes de travail thématiques: production d’hydrogène; transport d’hydrogène, stockage et conversion; hydrogène pour la mobilité; hydrogène pour usage industriel et chauffage;  vallées et îles hydrogènes.

La mobilité a attiré le plus grand nombre de régions, notamment pour les sous-thématiques consacrées aux bus, trains, autocars et camions ainsi que la navigation. Le groupe de travail dédié à la production d’hydrogène à partir de sources d’énergies renouvelables a été le deuxième en termes d’inscrits.

Les régions participantes devront désormais réfléchir à des projets d’intérêt commun sur lesquels elles souhaiteraient travailler dans le cadre du partenariat et en collaboration avec d’autres régions européennes. Elles partageront leurs idées lors de la prochaine réunion plénière du partenariat qui aura lieu en février 2020 à Paris.

A cette occasion, Alain Rousset, Président de la Nouvelle-Aquitaine, a souligné que la Région gérait le plus efficacement et le plus rigoureusement possible les fonds européens dont elle a la responsabilité. Rappelant que la totalité de la réserve de performance (149 millions €) avait été débloquée en Nouvelle-Aquitaine, il a également indiqué que la Région veillerait à la réalisation des projets pour éviter toute perte de crédits. Après avoir relevé l’importance du dialogue Région-Europe, le président du Conseil régional a insisté sur la nécessaire co-construction avec les acteurs locaux du futur programme 2021-2027.

Plusieurs représentants de la Commission européenne ont participé aux réunions du 17 octobre, précédées le 16 octobre par des réunions techniques et le 15 octobre par des visites de projets. Parmi eux, Jiri Plecity, Chef d’Unité France, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg à la Direction générale Emploi et Affaires sociales de la Commission européenne, a rappelé que les comités de suivi étaient des moments privilégiés pour faire le lien entre les problématiques de terrain et le cadre des politiques européennes agricole et de cohésion. Ces dernières s’inscrivent dans un contexte en pleine mutation: négociations autour du Brexit, du futur budget européen 2021-2027, mise en place de la nouvelle Commission , trilogues sur les prochains règlements, etc. Jiri Plecity a par ailleurs affirmé que la façon de gérer les fonds en Nouvelle-Aquitaine était très encourageante, que la programmation était satisfaisante et qu’elle générait des réalisations concrètes. Il a néanmoins rappelé qu’il restait des efforts à fournir pour faire remonter à Bruxelles les demandes de paiements et respecter les délais.

En deuxième partie de journée, la COP a permis de valider des éléments de diagnostics et d’identification des premiers enjeux pour le futur programme régional 2021-2027 qui encadrera l’utilisation du Fonds européen de développement régional (FEDER) et du Fonds social européen (FSE). Composée des membres du comité de suivi et présidée par la Région, le rôle de la COP est en effet d’entériner les orientations stratégiques et les programmes. En introduction, Jiri Plecity est revenu sur les principales propositions de la Commission européenne pour l’avenir de la politique de cohésion. Il a également tenu à saluer l’initiative prise par la Région Nouvelle-Aquitaine de lancer une réflexion participative sur les futurs fonds, et ce bien en amont. De son côté, Alain Rousset a reconnu qu’il était très gratifiant de participer aux discussions sur l’avenir et de réfléchir à quelles politiques seront les plus efficaces et les plus efficientes pour les territoires.

La Conférence des partenaires s’inscrit dans la suite des 19 réunions d’information territoriales organisées entre juillet et octobre 2019 dans toute la Nouvelle-Aquitaine, en présence d’Isabelle Boudineau, Vice-présidence Europe et International de la Région. Le dispositif de concertation pour la future programmation est également complété de Journées de concertation (JOC).

Concernant le développement rural, la concertation sur la future Politique agricole commune (PAC) en Nouvelle-Aquitaine sera lancée le 13 novembre à Blanquefort.

Consulter le site du Pôle Atlantech 

En savoir plus sur le processus d'élaboration des programmes européens après 2020 en Nouvelle-Aquitaine