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L’accompagnement européen en Région Nouvelle-Aquitaine va continuer ! Les contours sont en train de se dessiner dès maintenant au niveau de la Commission européenne.
Pour envisager l’avenir une table ronde a eu lieu le 9 novembre dernier avec divers acteurs régionaux, nationaux et européens, à l’occasion du comité de suivi.



Les échanges ont été introduits par Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Carlo Secchi, Coordinateur européen pour le Corridor Atlantique, et Matthias Ruete, Coordinateur européen pour l’ERTMS (European Rail Traffic Management System ou Système européen de gestion du trafic ferroviaire).
L’objectif des échanges était d’anticiper l’achèvement des différentes sections d’infrastructure du Corridor Atlantique et d’encourager les entreprises ferroviaires à réfléchir au lancement de nouveaux services commerciaux dans cette perspective.
Cent participants environ ont pris part à l’événement, parmi lesquels des représentants de la Commission européenne, des ministères français, espagnols et portugais, des Régions Nouvelle-Aquitaine, Euskadi et Occitanie, de nombreuses entreprises ferroviaires telles que Talgo, Renfe, Le Train, Alpha Train, Kevin Speed, B-Rail, Ouigo ES, SNCF, Captain ou DB Cargo, et des gestionnaires d’infrastructures, dont SNCF Réseau et ADIF.
Dans son discours, Alain Rousset a souligné l’impérieuse nécessité de réaliser les projets à grande vitesse vers Toulouse, l’Espagne et le Portugal pour trouver une solution à la situation actuelle, où une seule voie ferrée dessert le Sud de Bordeaux et doit accommoder tous les trafics. Si cette ligne existante doit, selon le président, être maintenue et modernisée (notamment du point de vue de la signalisation), elle ne suffit plus. Les 10 000 camions traversant la frontière franco-espagnole quotidiennement, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de voitures, exigent de réussir le report modal vers le ferroviaire, pour répondre à l’enjeu écologique et réduire les temps de trajet. Conscient des inquiétudes que ces projets de LGV suscitent, Alain Rousset a insisté sur le fait que les dessertes ne devront pas profiter qu’aux capitales, nationales ou régionales, mais également aux villes moyennes. En outre, la qualité des travaux fera l’objet d’une attention particulière. Enfin, dans le contexte de la guerre en Ukraine, le président de la Région a appelé le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) à répondre à une mission complémentaire, celle de garantir l’acheminement du matériel de défense.
A la suite des coordinateurs européens, les trois entreprises ferroviaires Kevin Speed, Midnight trains, et Deutsche Bahn, ainsi que le gestionnaire du réseau ferré espagnol, ADIF, ont pris la parole pour apporter des éclairages spécifiques. Kevin Speed, nouvel entrant sur le marché ferroviaire, vise des trajets de deux heures ou moins, reliant les grandes villes telles que Bilbao et Bordeaux et Bilbao et Toulouse. Midnight trains, une start-up ayant cessé ses activités, a partagé avec regret ses tentatives infructueuses de relancer des trains de nuit entre Paris et Madrid. La Deutsche Bahn a présenté les différentes offres mises en place avec le soutien de l’UEFA, dans le cadre de l’Euro de football 2024, afin d’acheminer les supporters vers les stades avec ses trains.
Après cette partie plénière, se sont tenues en parallèle cinq tables-rondes thématiques rassemblant chacune entre douze et vingt participants pré-identifiés. Trois groupes se sont penchés sur le trafic international de passagers, un sur le trafic international de marchandises et un sur le trafic régional transfrontalier. La Nouvelle-Aquitaine était plus particulièrement impliquée dans ce dernier, avec notamment la participation de Mathieu Bergé, Conseiller régional en charge de la coopération territoriale européenne. Cette table ronde était coanimée par Mathias Ruete et par Arola Urdangarin, directrice de l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine, Euskadi, Navarre.
Enfin, les idées ayant émergées des tables-rondes ont été restituées l’après-midi en plénière, avec des diagnostics posés, des recommandations avancées et des propositions d'actions concrètes visant à développer les services ferroviaires.
Créé en 2012, ERIAFF, le réseau européen des Régions pour l’innovation en agriculture, dans l’alimentation et les secteurs forestiers, est un réseau qui développe diverses collaborations entre ses 53 régions membres. Il se divise ainsi en plusieurs groupes de travail dont celui qui rassemble les régions forestières incluant la Nouvelle-Aquitaine. Ces dernières ont récemment élaboré une déclaration conjointe à l’attention des nouveaux représentants des Institutions européennes, députés et Commissaires.
ERIAFF, dans sa déclaration, se félicite des orientations politiques de la nouvelle Commission et estime que les forêts multifonctionnelles et leur gestion durable jouent un rôle clé dans le soutien à la compétitivité, à la sécurité et à l’innovation verte au sein de l’UE. Les Régions appellent en outre à une meilleure coordination entre les initiatives européennes touchant aux questions forestières, et soulignent l’importance d’un secteur forestier compétitif pour exploiter pleinement le potentiel de l’économie circulaire et biosourcée européenne, qui fera l’objet d’une nouvelle stratégie d’ici quelques mois. La déclaration fait également état du besoin de fonds supplémentaires face aux effets du changement climatique, et pointe en particulier l’importance des mesures de prévention contre les risques ; mais également en matière de recherche pour améliorer la santé des forêts. Enfin, compte tenu de la demande croissante pour les produits forestiers non ligneux, il est demandé que le secteur forestier soit mieux pris en compte dans les politiques européennes de développement rural.
Cette déclaration a été présentée à Bruxelles fin novembre lors du sommet des Régions consacré à la bioéconomie. Ce sommet a notamment réuni des experts issus de différents territoires européens et a permis de dresser un état des lieux du développement de la bioéconomie forestière dans les régions européennes. La Région Nouvelle-Aquitaine était représentée lors de ce sommet par son service Forêt Bois Papier.
Le prochain rendez-vous du réseau européen des régions forestières aura lieu à Bruxelles les 11 et 12 février prochains lors de la 6ème édition de l’Atelier d’innovation forestière. A cette occasion, le projet européen OptForEU sera présenté. OptFor-EU a pour objectif le développement d’un système d'aide à la décision permettant d’optimiser les services des écosystèmes forestiers et renforcer la résilience des forêts et leurs capacités à atténuer le changement climatique à travers l'Europe.


Organisé chaque année par le Réseau Associatif pour le Développement et la Solidarité Internationale de Nouvelle-Aquitaine (RADSI N-A), qui regroupe une cinquantaine d’associations d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale en Nouvelle-Aquitaine, le projet Exp’Ose est un exemple de sensibilisation grand public à ces enjeux.
Exp’Ose est un concours d'éloquence visant à sensibiliser les jeunes aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'Agenda 2030 adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies. Ouvert aux élèves de lycées professionnels, agricoles et de Maisons Familiales et Rurales en Nouvelle-Aquitaine, accompagnés par des associations sélectionnées, ce projet facilite le lien entre le tissu associatif local et les acteurs éducatifs. Il offre également un espace de discussion qui permet aux jeunes d’exprimer leurs réflexions et aspirations sur les enjeux mondiaux, en les accompagnant à travers des ateliers pour développer leur discours avant leurs prises de parole.
Le projet est soutenu par de nombreux partenaires dont la Région Nouvelle-Aquitaine et la Commission européenne via un financement Erasmus+. Chaque année, il favorise la prise de conscience citoyenne d’au moins 600 jeunes, leur pouvoir d'agir et leur engagement à contribuer à un monde plus solidaire et durable.
Quelques lauréats du concours ont ainsi remporté un programme de visite à Bruxelles. Le Bureau de Représentation de la Nouvelle-Aquitaine les a accompagnés dans l’organisation d’une rencontre avec le Conseiller régional et député européen Éric Sargiacomo. Ils ont eu avec lui un échange sincère et engagé autour du rôle des parlementaires européens, en particulier sur les questions agricoles (actualité, place des agriculteurs, alimentation et accords commerciaux).
Par la suite, le groupe a eu l’honneur d’être invité par le député à assister à une Commission Parlementaire sur l’Agriculture avec un accueil personnalisé de sa Présidente. Ils ont ainsi pu, pendant un moment, se forger leur propre opinion sur le fonctionnement démocratique de l’institution. Après la visite de l’hémicycle du Parlement européen, le Bureau de la Région les a reçus pour échanger sur son rôle de représentation d’intérêts néo-aquitains auprès des institutions européennes. Pour continuer leur tour d’horizon des questions européennes, ils ont visité le musée du Parlement européen « Parlementarium » ainsi que la Maison de l’histoire européenne.
Financement Erasmus+ associé au projet
