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Fort de ce succès, nous vous donnons rendez-vous pour le Joli Mois de l'Europe en 2025. Nous sommes déjà impatients de vous retrouver !
Le 31 mai 2024, la ministre en charge des relations extérieures du gouvernement de la Navarre a ouvert l’atelier d’échange de bonnes pratiques sur la résilience et l’eau avec la participation de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que du Land de Basse-Saxe (Niedersachsen).
Durant la rencontre, Yohana Cabaret, coordinatrice régionale du projet NBRACER, représentait la Nouvelle-Aquitaine et sa participation au projet NBRACER pour "Nature Based Solutions for Atlantic Regional Climate Resilience". Ce projet, qui a débuté en 2023 pour 4 ans, est financé par le programme Horizon de l’Union européenne. Il est piloté par l’association DELTARES mais porté par un consortium d’une trentaine de partenaires issus de six pays différents et huit régions atlantiques, dont la Région Nouvelle-Aquitaine, le Syndicat Mixte d'Études & d'Aménagement de la Garonne (SMEAG), le Parc naturel régional du Marais poitevin, le Comité scientifique AcclimaTerra, l’Institut Polytechnique de Bordeaux (ENSEGID), Sorbonne Université et la start-up MEOSS.
Sur le Marais poitevin, des aménagements naturels des berges minérales ont commencé à se mettre en place afin de restaurer les fonctions écologiques des cours d'eau, la dynamique fluviale, et toutes ou une partie des fonctionnalités du système hydrique (poissons, habitat, oxygénation, etc.). L’objectif de NBRACER est de mesurer les impacts de la modification des cours d'eau de surface sur la nappe phréatique. Le projet permet également de suivre l’impact climatique sur la Garonne, dont il est estimé que son flux pourrait baisser entre 13% à 37% d’ici 2030, et de trouver des points de recharges pour le soutien de la nappe.
Javier Loizu, de la société publique de gestion environnementale de la Navarre (GAN-NIK), a présenté un projet financé par la LIFE-IP NAdapta-CC. Celui-ci a permis de développer un plan de gestion du risque d’inondations à la suite de plusieurs catastrophes. Le plan comprend la création d’une application réunissant 45 municipalités afin d’envoyer des informations sur le niveau d’urgence et la fermeture de routes et de rues en fonction des inondations. La Basse-Saxe a également présenté son projet d’optimisation de l’utilisation de l’eau de pluie, DECISO, financé par Horizon et intégrant une partie de programme LEADER au niveau local.
Enfin, Jairo Gómez, de la société publique des infrastructures de la Navarre (NILSA), a expliqué son programme de numérisation du cycle urbain de l’eau. Par ailleurs, la NILSA participe au projet URAMUGA, financé à 65% par Interreg Poctefa, et dont l’objectif est d’améliorer la gestion du cycle intégral de l’eau des infrastructures d’alimentation et d’assainissement partagées déjà installées dans les zones transfrontalières de Navarre, d’Euskadi et de Nouvelle-Aquitaine.
Voir l’ensemble des présentations
Lien vers le projet NBRACER de la Nouvelle-Aquitaine
Lien vers le projet LIFE NAdapta de la Navarre
Europa Nostra fédère près de 240 associations culturelles, une centaine d’organisations publiques ou académiques et plus de 1 500 personnes venant de 46 pays d’Europe et d’une vingtaine de pays hors-Europe. Parmi leurs activités pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel européen, la fondation s’associe chaque année à la Commission européenne pour récompenser les projets les plus emblématiques.
Cette année, 26 projets sont lauréats du Prix Europa Nostra. Aux côtés de la mine historique de Rybnik (Pologne) ou des glacières de la région de Murcie (Espagne) dans la catégorie ‘conservation’, du programme irlandais de préservation des fermes traditionnelles dans la catégorie ‘Formation et compétences’ ou encore du festival international de théâtre classique à destination des jeunes (Syracuse, Italie) dans la catégorie ‘engagement des citoyens’, le projet NewsEye est récompensé au titre de la catégorie ‘projet de recherche’.
NewsEye est un projet collaboratif européen que l’Université de La Rochelle a coordonné entre 2018 et 2022. Financé par le programme Horizon 2020, le projet a fait travailler ensemble neuf partenaires de quatre pays européens différents (France, Autriche, Finlande et Allemagne) avec l’objectif commun de faciliter l’accès à la presse ancienne européenne (1850-1950). Des outils numériques fondés sur l’intelligence artificielle ont été développés, par exemple pour reconnaitre les caractères, analyser la structure des journaux et traiter des contenus multilingues, facilitant ainsi la recherche historique et l’accès aux informations.
Les Prix Europa Nostra seront officiellement remis aux lauréats le 7 octobre prochain à Bucarest. Le projet NewsEye est en lice pour le Prix du Public 2024. Les citoyens européens sont en effet invités à voter pour leurs trois projets préférés parmi les lauréats de cette année. Lors de la cérémonie, le projet gagnant recevra le Prix du public, doté d’une enveloppe de 10 000€ financée par le programme Europe Créative.
Site pour le vote du prix du public 2024
Markus Becker, Chef du bureau de Der Spiegel à Bruxelles, a présenté les résultats des élections en Allemagne, avec: l’AfD qui est le parti avec la plus forte progression depuis les dernières élections, la CDU qui se stabilise voire progresse, le SPD et Groen qui essuient une lourde perte alors qu’ils forment la coalition au niveau fédéral (leurs électeurs se sont soient abstenus, ou ont voté CDU), et enfin le nouveau parti BSW, fondé par un ancien membre de The Left, qui a fait un score impressionnant de 6%. La société allemande se tourne davantage vers la droite, avec des positions conservatrices sur l’immigration et des électeurs qui ont le sentiment qu’ils seront moins bien lotis à l’avenir. Selon Markus Becker, la CDU devrait remporter les élections fédérales en 2025, mais rappelle que c’est déjà ce qui était prévu la dernière fois.
En France, Karl de Meyer, Correspondant européen des Echos, a d’abord mentionné le séisme provoqué par l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, quelques heures à peine après les résultats du scrutin européen. Ces derniers placent le RN en grand gagnant, une extrême droite normalisée et dédiabolisée, puis Renaissance de la majorité présidentielle, tout juste deuxième devant le Parti socialiste-Place publique. La liste d’extrême gauche LFI atteint 9,9%. Les Républicains ne récoltent que 7,3% des suffrages. Karl de Meyer rappelle que sur la mandature 2019-2024, le groupe ID – dont fait partie le RN – avait été isolé par un "cordon sanitaire" au Parlement européen. Quant aux conservateurs de l’ECR, moins radicaux mais d’extrême droite, leur rôle pourrait être renforcé étant donné l’étroitesse d’une majorité reposant sur les autres groupes (PPE, S&D, Renew).
Lorenzo Robustelli, Rédacteur en chef d’eunews.it, a qualifié la situation italienne de "calme" en comparaison des dernières élections. La participation a été moindre. Le parti de la Première Ministre Giorgia Meloni, Fratteli d’Italia, a obtenu de bons résultats. Bien que le Parti Démocrate ait réalisé un bon en avant avec 24%, la vie politique italienne se polarise. Au niveau européen, c’est le PPE qui a remporté les élections, rien ne pourra donc être fait sans eux, mais le PPE ne pourra rien faire non plus sans les autres groupes politiques. Un problème pourrait aussi se poser au Conseil, avec des majorités plus difficiles à trouver entre les 27 Etats membres, puisque quatre à cinq d’entre eux sont désormais d’extrême droite et d’autres sont faibles (coalitions).


L’événement a été ouvert par Isabelle Boudineau, Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’Europe et des coopérations européennes. Dans son propos, elle a rappelé les grandes épreuves que l’Europe a dû affronter au cours du dernier mandat : Brexit, Covid – avec une solidarité en réponse à la crise, la guerre russe en Ukraine, l’inflation, les tensions agricoles, la guerre au Proche Orient. Cette période a aussi été marquée par l’application de la conditionnalité en matière d’Etat de droit sur le versement des fonds européens, ainsi que par le Green Deal, un début de réponse au changement climatique. Pour l’élue régionale, la solution réside dans une Europe plus forte et un budget en lien avec ses chantiers fondamentaux: la compétitivité, la solidarité et la coopération. Au sujet du scrutin, Isabelle Boudineau a regretté qu’avec le choc de la dissolution de l’Assemblée nationale, on ne parle plus d’Europe en France, très rapidement après l’annonce des résultats. Elle a enfin mentionné le courrier adressé par 120 régions européennes sur l’avenir de la politique de cohésion à la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (voir article 120 régions européennes, dont la Nouvelle-Aquitaine, écrivent à la Commission pour défendre la politique de cohésion| Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)).
Markus Becker, Chef du bureau de Der Spiegel à Bruxelles, a présenté les résultats des élections en Allemagne, avec: l’AfD qui est le parti avec la plus forte progression depuis les dernières élections, la CDU qui se stabilise voire progresse, le SPD et Die Grünen qui essuient une lourde perte alors qu’ils forment la coalition au niveau fédéral (leurs électeurs se sont soient abstenus, ou ont voté CDU), et enfin le nouveau parti BSW, fondé par un ancien membre de The Left, qui a fait un score impressionnant de 6%. La société allemande se tourne davantage vers la droite, avec des positions conservatrices sur l’immigration et des électeurs qui ont le sentiment qu’ils seront moins bien lotis à l’avenir. Selon Markus Becker, la CDU devrait remporter les élections fédérales en 2025, mais rappelle que c’est déjà ce qui était prévu la dernière fois.

En France, Karl de Meyer, Correspondant européen des Echos, a d’abord mentionné le séisme provoqué par l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, quelques heures à peine après les résultats du scrutin européen. Ces derniers placent le RN en grand gagnant, une extrême droite normalisée et dédiabolisée, puis Renaissance de la majorité présidentielle, tout juste deuxième devant le Parti socialiste-Place publique. La liste d’extrême gauche LFI atteint 9,9%. Les Républicains ne récoltent que 7,3% des suffrages. Karl de Meyer rappelle que sur la mandature 2019-2024, le groupe ID – dont fait partie le RN – avait été isolé par un "cordon sanitaire" au Parlement européen. Quant aux conservateurs de l’ECR, moins radicaux mais d’extrême droite, leur rôle pourrait être renforcé étant donné l’étroitesse d’une majorité reposant sur les autres groupes (PPE, S&D, Renew).
Lorenzo Robustelli, Rédacteur en chef d’eunews.it, a qualifié la situation italienne de "calme" en comparaison des dernières élections. La participation a été moindre. Le parti de la Première Ministre Giorgia Meloni, Fratteli d’Italia, a obtenu de bons résultats. Bien que le Parti Démocrate ait réalisé un bon en avant avec 24%, la vie politique italienne se polarise. Au niveau européen, c’est le PPE qui a remporté les élections, rien ne pourra donc être fait sans eux, mais le PPE ne pourra rien faire non plus sans les autres groupes politiques. Un problème pourrait aussi se poser au Conseil, avec des majorités plus difficiles à trouver entre les 27 Etats membres, puisque quatre à cinq d’entre eux sont désormais d’extrême droite et d’autres sont faibles (coalitions).
Pour la Pologne, la Correspondante de la Rzeczpospolita à Bruxelles, Anna Slojewska, a insisté sur le fort dualisme entre les partis PiS et KO. Les élections européennes sont le premier scrutin remporté par Donald Tusk (KO), dans une Pologne divisée. La participation a été plus élevée dans les villes, plus favorables au KO, qu’en zones rurales. Les deux partis n’ont pas gagné de nouveaux électeurs mais ont cannibalisé les autres partis, en ne laissant plus d’espace entre eux: le parti Troisième voie a décliné par rapport aux élections nationales de 2023. Quant au parti Confédération, arrivé troisième, il rassemble des électeurs pour qui le PiS n’est plus assez radical ou apparaît trop corrompu. Malgré tout, le PiS conserve une position très forte et un large socle d’électeurs. Au niveau européen, les positions défendues par Donald Tusk sur le Green Deal ou l’immigration ne sont pas très éloignées de celles du PiS. Selon Anna Slojewska, Donald Tusk et Ursula von der Leyen entretiennent une bonne relation et sont sur la même longueur d’onde en matière de défense ou de migration, par exemple. Donald Tusk attendrait des "cadeaux" de la part de la présidente de la Commission européenne, notamment pour prolonger après 2026 l’utilisation des fonds du plan de relance, perçus tardivement par la Pologne ; mais également pour se voir dispenser d’application du principe de solidarité (répartition) inscrit dans le Pacte sur la migration et l’asile, en cas d’afflux massif de migrants en Europe.
À la suite des élections du 9 juin, les discussions ont démarré pour l’attribution des "top jobs". Pour Markus Becker, ces nominations devraient aller assez vite et être bouclées fin juin avec Ursula von der Leyen renouvelée à la tête de la Commission européenne, Kaja Kallas nommée Haute Représentante pour les Affaires étrangères et Antonio Costa pour la présidence du Conseil européen. Selon nos informations, cet équilibre pourrait néanmoins être remis en question par les conservateurs, notamment Giorgia Meloni.
À la suite de la publication du "parcours de transition" pour l’écosystème industriel du textile et de l’appel à contributions (voir article Publication du "parcours de transition" pour la filière textile| Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), la Nouvelle-Aquitaine avait soumis plusieurs engagements pour des actions concrètes en soutien aux problématiques identifiées dans le parcours de transition. En effet, comme pour d’autres filières identifiées par la Commission européenne, le parcours de transition développé dresse 50 pistes d’actions pour maximiser la collaboration entre tous les acteurs du textile européen afin d'accélérer sa transition verte et numérique et d'améliorer sa résilience. Aux côtés de contributions étrangères, six engagements néo-aquitains ont ainsi été valorisés publiquement, permettant d’asseoir la volonté de la Région d’être un territoire exemplaire en matière de mode responsable et de la consacrer comme un acteur public actif dans l’écosystème européen. Une plateforme en ligne pour l’ensemble des parcours de transition devrait être mise en place en septembre avec une section particulière pour la communauté de l'écosystème textile. Des activités et actions de soutien technique seront proposées.
Alors que la Commission souhaite rapidement accueillir une seconde série d’engagements, elle a organisé un événement spécifique pour le secteur afin de faire un point d’étape sur les initiatives réglementaires en cours et à venir, les opportunités de financement et de renforcement des capacités et valoriser certains acteurs du parcours de transition. La Nouvelle-Aquitaine a su saisir l’occasion pour faire partie du panel d’organisations choisies (aux côtés de trois acteurs industriels et académiques) et mettre en lumière la politique du territoire pour cette filière et sa structuration. La présentation a notamment illustré le travail en réseaux et le développement de l’innovation effectué en Nouvelle-Aquitaine avec les clusters régionaux EuroSIMA (surf et sports de glisse), ResoCUIR (cuir) et Lainamac (laine) et les plateformes technologiques comme le CETIA. Les solutions qu’ils produisent afin de réduire l'impact environnemental du secteur de la mode complètent ainsi les évènements concrets en région qui sensibilisent les entreprises locales et les citoyens à ce sujet (Quinzaine de la mode responsable, etc.).
Ce moment de rencontre européenne a également profité à la Région et aux autres acteurs pour se mettre à jour et ainsi pouvoir anticiper la mise en application de plusieurs initiatives réglementaires annoncées, telles que le règlement sur l'écoconception des produits durables, la révision de la directive-cadre sur les déchets et la révision du règlement sur l'étiquetage des textiles. Ces textes clés viendront en effet transformer la création et la production des produits textiles en Europe ainsi que les règles de traitement à la fin de leur cycle de vie.
À ce sujet, une approche renforcée et mieux coordonnée en recherche et innovation sera mobilisée pour assurer ces transformations. C’est pourquoi le nouveau partenariat dans Horizon Europe dédié aux textiles a été présenté. Intitulé "Textiles du Futur", sa feuille de route sera normalement publiée en juillet prochain et pourrait intégrer, parmi ses objectifs, le renforcement des chaines de valeur industrielles régionales dans le secteur. Des appels à projets thématiques intégrés à Horizon Europe seront ensuite proposés avec du financement dédié à l’horizon 2025.
Quinzaine de la mode responsable en Nouvelle-Aquitaine (7-20 octobre 2024)
Territoire Aquitain
Dans leur courrier – signé par Alain Rousset, Président de la Nouvelle-Aquitaine – les régions demandent à rencontrer Ursula von der Leyen pour échanger avec elle sur l’avenir de la politique de cohésion, sa future forme et sa place au sein du prochain Cadre financier pluriannuel après 2027, que la Commission devra proposer d’ici juin 2025.
Les régions rappellent que la politique de cohésion est une solution tangible à de multiples défis rencontrés par les citoyens européens, tels que le changement climatique, les transitions écologique, numérique et démographique ou encore les pièges de développement. La politique de cohésion complète aussi le marché unique en réduisant les disparités au sein de l’UE, et promeut une croissance durable à long terme. La cohésion est également l’une des politiques européennes les plus visibles sur les territoires.
Les régions, qui sont les principales cibles de la politique européenne de cohésion, et qui assurent souvent la gestion de ces financements pour le compte de la Commission (c’est le cas en France), soutiennent fortement les principes de fonctionnement de cette politique, dont la gestion partagée, le partenariat et la gouvernance multiniveau.
Si les 120 régions signataires de la lettre reconnaissent la nécessité de réformer cette politique après 2027, elles insistent sur trois points essentiels:
- La future politique de cohésion devra être accessible à toutes les régions d’Europe, respecter une approche territoriale et locale, et accorder un rôle clé aux régions dans sa mise en œuvre. Une recentralisation de la politique irait à l’encontre de ses principes fondamentaux.
- Le budget de la politique doit être à la hauteur des défis qui se posent dans les régions et doit correspondre à un investissement de long terme.
- La performance de la politique peut être améliorée grâce à un dialogue renforcé entre la Commission et les régions, qui souhaitent qu’un vice-président de la Commission européenne soit désormais en charge de la cohésion économique, sociale et territoriale.