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L’écosystème hydrogène de la Nouvelle-Aquitaine présenté au Forum H2POLAND à Poznań

La Région Nouvelle-Aquitaine et l’Agence de Développement et d’Innovation de Nouvelle-Aquitaine (ADI N-A) ont participé, le 17 mai, au premier salon de l’hydrogène en Pologne afin de présenter l’écosystème régional de l’hydrogène. 

La Région Nouvelle-Aquitaine et l’Agence de Développement et d’Innovation de Nouvelle-Aquitaine (ADI N-A) ont participé, le 17 mai, au premier salon de l’hydrogène en Pologne afin de présenter l’écosystème régional de l’hydrogène. 
Cinquième producteur d’hydrogène dans le monde et troisième dans l’Union européenne, la Pologne est un acteur important pour le développement de la filière en Europe. Le ministère du climat et de l'environnement polonais prévoit que d'ici à 2030, la capacité des électrolyseurs utilisés pour la production d'hydrogène en Pologne devrait atteindre le niveau de 2 GW.  

Dans ce contexte, le Forum H2POLAND à Poznań, organisé par la Région Wielkopolska - avec qui la représentation de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles partage des locaux - a été une véritable plateforme d’échange de connaissances au cours de nombreuses conférences et débats.

Lors du panel "Comment le monde introduit-il des écosystèmes à hydrogène performants?", Fayah Assih, chef de projet énergie et stockage à ADI N-A, a présenté le développement de la filière hydrogène en Nouvelle-Aquitaine. Les premiers déploiements de technologies hydrogène concernent principalement la mobilité urbaine (bus, bennes à ordures ménagères). Afin de développer ces usages et de contribuer à la création d’un écosystème hydrogène territorial, le rôle des collectivités locales est fondamental. Elles peuvent, à titre d’exemple, décider de décarboner une partie de leurs flottes de bus. 

De plus, dans un deuxième temps, les véhicules hydrogène dédiés à la mobilité lourde – routière et maritime – sont essentiels pour décarboner le secteur des transports en Nouvelle-Aquitaine. Pour cela, la Région a lancé, en mars, une étude de faisabilité technico-économique relatif au maillage de stations de production et de ravitaillement hydrogène pour la mobilité lourde et maritime sur le territoire néo-aquitain.

"Dans le long terme, nous voulons positionner la Nouvelle-Aquitaine comme un pôle industriel hydrogène pour l'Europe du Sud-Ouest" a affirmé Fayah Assih. Pour y parvenir, trois piliers ont été identifiés: contribuer à la dorsale européenne de l’hydrogène (European Hydrogen Backbone) grâce à un réseau gazier dense et efficace et un potentiel de stockage souterrain d’hydrogène présents sur le territoire; développer des vallées de l’hydrogène spécialisées dans la production de carburants avancés (par exemple, sur le bassin Pau-Lacq-Tarbes et sur la zone industrialo-portuaire de Bordeaux); accroître la coopération transfrontalière en matière d’hydrogène, notamment via la Communauté de Travail des Pyrénées (CTP). 

Enfin, le Forum a été l’occasion d’échanger avec d’autres acteurs européens actifs dans le domaine de l’hydrogène et d’ouvrir la voie à des possibles futures collaborations. 

De droite à gauche: Fayah Assih, chef de projet énergie et stockage, ADI N-A; Paul Gosselink, gestionnaire de programme, Agence de Développement du Brabant Nord, Département des Ecosystèmes (Pays-Bas); Karsten McGovern, directeur général de l'Agence de l'énergie du Land de Hesse (Allemagne); Piergabriele Andreoli, directeur de l'Agence de l'énergie et du développement durable d'Émilie-Romagne (Italie) et président du Réseau national italien des agences locales de l'énergie.