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Les coulisses de l'Europe dévoilées dans l'émission de TV7 consacrée à son rôle dans nos territoires et aux dossiers régionaux qui intéressent Bruxelles. Nourrir les animaux d'élevage avec des protéines végétales produites localement, c'est notamment le combat d'un élu de la région. Le Domaine de Certes, modèle de projet de développement durable à l'échelle européenne, est à l'honneur. Nous suivrons le vote d'une proposition d'une élue régionale pour faire évoluer le budget de l'Europe au bénéfice de nos régions. Enfin nous découvrirons les initiatives de l'Euro régions pour inciter à l'apprentissage des 4 langues régionales et favoriser l'emploi transfrontalier.
La Commission européenne organise les 18 et 19 décembre 2017 sa conférence annuelle sur les perspectives agricoles de l’Union européenne. Cette conférence est l’occasion de rassembler tous les acteurs du secteur pour revenir sur la situation de l’agriculture, ses perspectives et les travaux en cours et à venir au niveau européen. Les inscriptions ouvriront prochainement.
La position a été présentée par Isabelle Boudineau, Vice-présidente de la Région en charge de l’Europe et de l’International, et par Alain Rousset, Président de la Région, qui a rappelé que "sans l’Europe nous n’aurions pas la paix sur le continent et nous n’aurions pas lutté contre la mondialisation. A cet égard, la politique de cohésion est essentielle au développement économique de notre région".
A l’heure où les discussions sur le futur budget européen ont démarré à Bruxelles, dans un contexte incertain, la Région Nouvelle-Aquitaine a souhaité adresser un message fort à la Commission européenne et au Gouvernement français, les engageant à défendre le maintien d’une politique de cohésion ambitieuse.
Rappelant qu’elle est le visage de l’Europe sur les territoires, les élus soulignent que la politique de cohésion est également la principale politique d’investissement et la première politique redistributive de l’UE. En Nouvelle-Aquitaine, les fonds européens structurels et d’investissement représentent près de 2,5 milliards € sur la période 2014-2020, ce qui correspond à environ une année budgétaire pour la Région. Ils soutiennent l’innovation, l’inclusion sociale, la transition énergétique, l’aménagement du territoire, l’agriculture durable et compétitive ainsi que la pêche et l’aquaculture.
Dans ce cadre et face aux craintes d’une réduction des fonds européens, la Région soutient la poursuite d’une politique de cohésion forte après 2020, autour de quatre idées clés:
- Un budget ambitieux à la hauteur des défis de l’horizon 2030 et permettant à toutes les régions européennes de continuer à bénéficier du soutien de l’Europe;
- Un renforcement de la gouvernance partagée Europe-Régions;
- Une meilleure prise en compte des disparités territoriales;
- Un approfondissement de la Coopération Territoriale Européenne.
Enfin dans sa position, la Région Nouvelle-Aquitaine affirme sa volonté de travailler de concert avec la Commission européenne pour repenser la politique de cohésion afin, d’une part, de l’ancrer à un Semestre européen réformé de façon à territorialiser ses objectifs et, d’autre part, de mieux inscrire le Plan Juncker dans une perspective régionale, afin d’éviter une concentration de ses interventions dans les zones les plus favorisées.
La signature de la convention de financement entre l’UE, l’Aragon et la Nouvelle-Aquitaine s’est tenue symboliquement à la gare de Canfranc. Alain Rousset, accompagné de Renaud Lagrave, Vice-président en charge des transports et d’une délégation régionale, s’est rendu en train de Pau à Bedous, puis de Bedous à Canfranc en voiture avec le représentant de la Commission européenne, qui a donc ainsi pu constater la réalité de ce chaînon manquant transfrontalier, pour reprendre la terminologie européenne. Ce tronçon fait l’objet d’un programme d’études d’un montant de 14,7 millions € cofinancés à hauteur de 50% par Bruxelles. Le dossier sera suivi techniquement par une correspondante de l’Agence européenne INEA, responsable de la gestion des projets du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, Carmina Chrapkiewicz, qui accompagnait M. Ruijters.
S’il était encore besoin de prouver la nécessité du transfert de la route vers le rail transitant par le Somport, les vingt centimètres de neige tombés le 1er décembre, qui ont bloqué de nombreux camions le long de la route, en furent l’illustration.
Lors de la signature officielle à Canfranc, Herald Ruijters a rappelé les difficultés de réalisation d’un projet transfrontalier impliquant de nombreux acteurs de chaque côté de la frontière, et s’est félicité de la force de l’engagement des élus régionaux. Le Président de l’Aragon a remercié Alain Rousset pour sa volonté inébranlable de réouverture de cette ligne, que le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine a proposé de baptiser symboliquement GOYA, du nom du peintre né près de Saragosse et mort à Bordeaux. Alain Rousset a conclu en réaffirmant qu’il se "battrait jusqu’au bout pour la réouverture de cette ligne, qui n’est pas seulement symbolique mais économique, touristique, patrimoniale et environnementale".
A cette occasion, Kotte Ecenaro, Conseiller communautaire délégué au transfrontalier, ports et pêche et Maire d'Hendaye, et Mathieu Bergé, Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine délégué à la Coopération transfrontalière et à l'Eurorégion, ainsi qu'aux Ports et aux aéroports, sont intervenus pour partager leurs expériences de terrain en matière de coopération transfrontalière.
Lors de la table-ronde "citoyens transfrontaliers, citoyens européens", Kotte Ecenaro a présenté l’agglomération, créée au 1er janvier 2017, et qui constitue le deuxième bassin de population de la Nouvelle-Aquitaine avec quelques 300 000 habitants. Avec ses 150 kilomètres de frontière avec l'Espagne et 21 communes frontalières sur 158 membres, l’agglomération a l’ambition de développer des coopérations avec le Pays basque espagnol, à différentes échelles territoriales et autour de projets en lien direct avec ses compétences. A ce titre, l’agglomération travaille aujourd’hui dans le cadre de neuf projets cofinancés par le programme de coopération territoriale Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2014-2020), qui permettent d’articuler ses propres politiques publiques avec celles des institutions espagnoles voisines.
Mathieu Bergé est quant à lui intervenu lors de la table ronde consacrée à "l'après 2020, vers plus d'intégration transfrontalière". Soulignant la montée en puissance des acteurs transfrontaliers porteurs de nombreux projets indispensables au développement de ces territoires, il a mis en avant la double nécessité à l'avenir de faciliter l'émergence de microprojets (en simplifiant la gestion des programmes) d'une part, et de grands projets d'infrastructures d'autre part. Il a également appelé de ses vœux une gouvernance transfrontalière susceptible de porter de véritables politiques intégrées.
En marge de cet événement, qui a rassemblé plus de 200 personnes, la délégation de l’agglomération en a profité pour rencontrer plusieurs interlocuteurs européens clés en matière de transport. L’objectif était de présenter à la DG MOVE de la Commission européenne et à l’Agence INEA, qui assure la gestion du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), l’ensemble des projets de transport de l’agglomération, en particulier sur les gares, mais également de faire le point avec eux sur le fonctionnement de la politique de l’UE en matière d’infrastructures de transport et sur les opportunités de financement existantes.
L’Eurorégion a également mis sa présence à Bruxelles à profit, lors d’échanges avec la plateforme GECT (Groupement européen de coopération transfrontalière) du Comité des Régions, la représentante d’Euskadi auprès de l’UE, ainsi que des correspondants de la DG MOVE pour évoquer plusieurs projets de transport transfrontalier.
Le site Internet de la communauté d’agglomération