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Des représentants de cinq filières agricoles françaises de produits transformés à Bruxelles pour échanger sur l’avenir de leurs secteurs

Les représentants nationaux des filières de la noisette, de la noix, du pruneau, de la tomate d’industrie et du bigarreau d’industrie se sont déplacés à Bruxelles pour échanger avec les institutions européennes. Une rencontre a également eu lieu avec les représentations de Régions françaises auprès de l’UE, dont la Nouvelle-Aquitaine.

Réunis au sein d’ "Alliance Veille", des représentants de l’Association des Producteurs Indépendants de Noisettes de France (APINF), du Bureau Interprofessionnel du Pruneau (BIP), de l’Association Nationale Interprofessionnelle de la Noix, de la Société Nationale Interprofessionnelle de la Tomate d'Industrie (SONITO) et de l’Association Nationale Interprofessionnelle de la Filière du Bigarreau d’Industrie (ANIBI), ont échangé pendant plusieurs jours avec des fonctionnaires de la Commission européenne, des députés européens et la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, sur les défis auxquels sont confrontés leurs filières et les solutions identifiées pour assurer leur résilience. 

Au cours de leur déplacement, ils ont également échangé avec des représentants des bureaux de Régions françaises sur les territoires desquelles ces filières sont implantées: Nouvelle-Aquitaine, Auvergne Rhône Alpes, Occitanie et Région Sud. Accueillie dans les locaux de la Nouvelle-Aquitaine au cœur du quartier européen, la délégation a présenté les principaux enjeux à court, moyen et long termes de leurs filières, en particulier la future Politique Agricole Commune, les impacts de la guerre en Ukraine, les conséquences du changement climatique et la lutte contre les maladies et ravageurs, etc. 

Les discussions ont avant tout porté sur la problématique de la gestion de l’eau et de la protection des cultures, la délégation demandant à ce que les spécificités et besoins des petites filières représentées soient prises en compte dans les politiques européennes, nationales et régionales. 

L’occasion pour la Nouvelle-Aquitaine, de présenter le dispositif RESTAURE que la Région a ouvert le 4 avril dernier, et ce jusqu’au 4 mai. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la fin de la programmation FEADER 2014-2022, la Commission européenne ayant publié un règlement qui permet de fournir une aide aux agriculteurs touchés par des catastrophes climatiques ou sanitaires survenues après le 1er janvier 2024. La Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de saisir cette opportunité en ciblant l’aide sur l’élevage ainsi que productions arboricoles, viticoles et apicoles particulièrement impactées. 

L’occasion également de partager les réflexions sur l’hydraulique agricole, la Nouvelle-Aquitaine appelant en particulier à clarifier/simplifier la mise en œuvre des financements d’ouvrages hydrauliques au titre du FEADER, message porté dans les conclusions de sa mission d'information et d'évaluation (MIE) sur sa politique agricole et alimentaire.

Le dispositif RESTAURE en Nouvelle-Aquitaine

La mission d'information et d'évaluation (MIE) de la Nouvelle-Aquitaine sur sa politique agricole et alimentaire (2024)