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Transformation numérique des administrations publiques: la Nouvelle-Aquitaine partage son expérience à Bruxelles

L’Emilie-Romagne, région partenaire de la Nouvelle-Aquitaine, a organisé le 14 mai à Bruxelles un séminaire sur la transition numérique des administrations publiques. L’événement avait pour objectif de croiser les perspectives de la Commission européenne, des régions et des acteurs privés sur ce sujet afin d’identifier de bonnes pratiques. 

La transformation numérique est une démarche essentielle pour la réalisation du Marché unique numérique. L’Union européenne souhaite accompagner ce changement afin que les administrations puissent proposer des services en ligne de qualité aux citoyens et aux entreprises. Des membres des Directions générales DIGIT et CNECT ont ainsi présenté en début de journée un état des lieux du plan d’action de la Commission européenne eGovernment 2016-2020.

Cette stratégie a pour objectif de lever les barrières numériques freinant la création du marché unique numérique en Europe. Elle vise, entre autres, à réduire les charges administratives des usagers et à faciliter leur accès aux services publics. On y retrouve par exemple, la promotion du principe "une fois pour toutes" qui consiste à faire en sorte que les entreprises et les citoyens n’aient pas besoin de communiquer plusieurs fois une information donnée à la même administration.

Néanmoins, si la Commission a perçu un intérêt croissant de la part de tous les Etats membres pour les questions liées au numérique, elle a aussi noté de grandes différences de développement entre les ving-huit. En effet, là où certains pays commencent à exploiter le potentiel du Big data, d’autres cherchent encore à se fournir en matériel informatique de base sur l’ensemble de leur territoire national.

La poursuite des échanges en seconde partie de journée a permis de recueillir et de comparer les expériences régionales en Catalogne, Flandre, Wallonie, Hesse, Emilie-Romagne, Île-de-France et Nouvelle-Aquitaine, représentée par Marie-Eve Tayot, chargée de mission Innovation et Numérique. Les participants ont acté une approche centrée autour des besoins des usagers. Ils ont également souligné l’importance de créer des plateformes accessibles au plus grand nombre, afin de limiter l’exclusion de certains publics à l’accès aux services administratifs.

Enfin, des représentants du secteur privé, tels que Microsoft, IBM et Ernst & Young, ont présenté les complémentarités entre leur travail et les besoins des administrations publiques. Ils ont notamment mis en avant leur capacité à prendre des risques et à proposer des solutions innovantes.

 Le plan eGovernment