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Dialogue sur la politique européenne de cohésion

Isabelle Boudineau, Vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge de l'Europe et de l'International, et Michel Sabatier, Vice-président de l’agglomération de La Rochelle, ont ouvert la matinée de "Dialogue sur la politique européenne de cohésion" organisée par l'Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (AFCCRE), le mardi 29 mai à la Médiathèque de La Rochelle.

Isabelle Boudineau a rappelé que les territoires de la Nouvelle-Aquitaine bénéficient de 2,5 Milliards € de fonds européens au cours de la période 2014-2020, dans le cadre de la politique européenne de cohésion et de développement rural, et que ces financements apportent un soutien et une contribution déterminante au développement et à l'attractivité du territoire régional et de ses agglomérations.

Des acteurs locaux bénéficiaires de fonds européens ont également témoigné lors de cette matinée afin d'illustrer concrètement l'impact et la valeur ajoutée de l'intervention de l'Union européenne en Nouvelle-Aquitaine. Philippe Marais, responsable du Plan Local d’Insertion par l’Emploi (PLIE) Rochefort Océan s’est inquiété d’une éventuelle diminution des fonds européens après 2020: "si le FSE baisse", a-t'il souligné, "il y  aura moins de public suivi et une augmentation de la précarité". Par ailleurs, Arthur Léopold-Léger, a souligné que "sans le coup de pouce de l’Europe [sa] société Elixir Aircraft n’en serait pas là".

La matinée s’est conclue par un débat de la salle avec Isabelle Boudineau et Jean-François Fountaine, Maire et Président de l’agglomération de La Rochelle, sur les perspectives d’avenir. Ce dernier a souligné qu’il était indispensable de continuer à soutenir les  territoires: "Nous avons besoin d’un accompagnement si l’on veut que les villes moyennes aient un avenir en Europe". Isabelle Boudineau a conclu que nous étions "à la croisée des chemins pour le budget européen", et d’ajouter: "Avec le Brexit et de nouvelles priorités à financer, si les Etats membres ne mettent pas plus d’argent dans le budget européen, la politique de cohésion sera en danger; or c’est une politique d’investissement qu’il faut protéger à tout prix".